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Oufa-Russie/L’ambassadeur de Syrie en Russie, Ryad Haddad, a affirmé que les menaces hybrides compromettent grandement la sécurité et la stabilité des pays, surtout qu’elles sont utilisées par certains pays comme outil politique en vue de punir les pays refusant de se soumettre à leur hégémonie.
Haddad, qui a prononcé l’allocution de la Syrie devant la 10ème conférence internationale des Affaires de la sécurité qui se tient à Oufa, capitale de la République de Bachkirie en Russie, a précisé que les «menaces hybrides» sont un nouveau terme utilisé dans la guerre moderne: il associe les concepts de guerre conventionnelle aux concepts de guerre irrégulière et de guerre électronique, y compris les attaques aux armes nucléaires, chimiques, biologiques et radiologiques, ainsi que la guerre de l’information.
L’ambassadeur Haddad a précisé que ces menaces avaient des grands effets sur la situation du développement permanent en Syrie qui était l’un des pays qui avaient réalisé des accomplissements dans ce domaine pendant les dernières décennies, soulignant que la crise en Syrie a porté des grands préjudices à l’infrastructure de la santé, de l’enseignement, de l’énergie, de l’eau, de l’agriculture et du transport, ce qui avait ses répercussions sur le développement, appelant, en outre, à la coopération dans la lutte contre le terrorisme.
Haddad a ajouté que les mesures économiques unilatérales et illégales imposées par l’Union européenne et les Etats-Unis à la Syrie constituent le principale obstacle qui se dresse devant le développement permanent et les grands efforts déployés pour encourager le retour des déplacées syriens à la patrie.
Haddad a enfin indiqué que le gouvernement syrien poursuivra sa lutte contre le terrorisme takfiriste pour l’éradiquer et empêcher sa progression vers d’autres pays dans le monde.
R.Bittar
