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Genève/ Alexeï Borodavkin, représentant permanent de la Fédération de Russie auprès de l’ONU à Genève, a affirmé que la lutte contre le terrorisme en Syrie est la priorité pour aller de l’avant dans le règlement politique de la crise.
Dans une conférence de presse qu’il a tenue aujourd’hui à Genève, Borodavkin a fait noter : «Nous souhaitons que nos partenaires aux Nations unies n’oublient pas que la lutte contre le terrorisme reste une priorité pour tous les efforts internationaux déployés afin de stabiliser la Syrie».
Il a souligné la difficulté d’instaurer la paix en Syrie et de créer les circonstances appropriées pour le règlement politique à l’ombre de l’existence du terrorisme en Syrie.
Il a mis l’accent sur les résultats positifs des deux réunions d’Astana qui ont un impact positif sur les pourparlers inter-syriens à Genève.
Il a ajouté que les résultats des réunions d’Astana avaient constitué la référence nécessaire pour intensifier le processus politique et pour réaliser un progrès dans les pourparlers de Genève.
Borodavkin a en outre assuré l’importance de la participation de différents courants de l’«opposition » aux pourparlers de Genève, conformément à la résolution onusienne N° 2254, indiquant que son pays appelle toujours à former une délégation unifiée regroupant toutes les forces politiques qui représentent l’opposition.
Borodavkin a indiqué que son pays avait appelé toujours à la participation des Syriens Kurdes aux pourparlers en tant que citoyens qui ont le droit de décider de l’avenir de leur pays.
Il a évoqué les points de vue communs qu’il a constatés hier lors de sa rencontre avec le chef de la délégation de la République arabe syrienne, Bachar Jaafari, ajoutant que cette délégation est venue à Genève avec des instructions constructives de parvenir à un progrès dans les pourparlers de Genève.
«Cette position constructive se contredit avec celles des opposants qui sont venus de Riyad et tentent de poser des conditions préalables qui ne font pas partie des négociations», a-t-il dit.
Il a affirmé que l’inexécution par Washington des engagements adoptés l’année dernière entre le ministre russe des AE, Sergueï Lavrov, et son homologue américain, John Kerry, avait entravé la réalisation d’un progrès dans la coopération militaire entre Washington et Moscou.
R.F. / L.A.
