Jaafari : Le terrorisme est la raison principale de la souffrance du peuple syrien

New York / Le représentant permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bachar Jaafari, a affirmé que le terrorisme est la raison principale de la souffrance du peuple syrien, notamment des enfants et des femmes, assurant que la lutte contre ce phénomène implique une coopération avec le gouvernement syrien.

Dans un communiqué lu aujourd’hui devant l’Assemblée générale de l’ONU, sur l’article 69 relatif au renforcement de la coordination des aides humanitaires octroyées par l’ONU en cas d’urgence, Jaafari a réaffirmé l’engagement du gouvernement de la République arabe syrienne à sa position constante et de principe en ce qui concerne l’octroi des aides humanitaires à toutes les personnes sinistrées sans distinction conformément à ses devoirs constitutionnels.

Il a, de même, souligné la détermination du gouvernement syrien à poursuivre la coopération avec les Nations unies et leurs agences pour acheminer les aides humanitaires sur la base du respect des principes directifs de l’ONU pour octroyer les aides en cas d’urgence, adoptés par l’Assemblée dans la résolution de N°46/182, avec, à la tête, le respect de la souveraineté nationale et du rôle de l’Etat concerné dans la supervision de la distribution des aides sur ses territoires.

La délégation de la Syrie considère comme “pas important” le signalement au terrorisme dans ce projet de résolution en tant qu’une des raisons principales des crises humanitaires, après être ignoré pour plusieurs années.

Jaafari a affirmé qu’en dépit de l’importance de ce pas, mais il intervient trop tard, assurant qu’il est insuffisant car il est nécessaire d’utiliser une langue plus forte qui condamne fermement les actes terroristes.

Et Jaafari de poursuivre : “Nous avons appelé à faire pression sur les pays soutenant les groupes terroristes armés en Syrie pour qu’ils arrêtent l’armement, le financement et l’entraînement des éléments de ces groupes, et ce conformément aux résolutions onusiennes relatives à la lutte contre le terrorisme, mais nous avons trouvé des oreilles sourdes à nos appels répétés”.

Jaafari a ajouté que le traitement de la raison principale de la crise humanitaire en Syrie réside dans la coopération et la coordination internationales avec le gouvernement syrien dans la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes, l’application des résolutions du Conseil de sécurité y relatives et le retour à l’engagement aux objectifs et aux principes de la charte de l’ONU.

D’autre part, Jaafari a indiqué que les Nations unies ne cessent de refuser et de condamner l’imposition des mesures économiques coercitives unilatérales à la Syrie en raison du manque de légitimité de ces mesures et de leurs résultats catastrophiques sur l’économie des pays.

“Quelques pays qui ont adopté ce projet de résolution œuvrent toujours pour ne pas signaler ces mesures qui se poursuivent malgré tous les appels répétés et les réclamations internationales de mettre fin immédiatement à ces mesures, vu leurs résultats catastrophiques sur l’économie syrienne et sur la vie des Syriens”, a-t-il dit.

Et Jaafari d’ajouter : “Nous espérions que ces réunions ne soient pas exploitées pour politiser les principes humanitaires directifs des Nations unies”.

Répondant au communiqué lu par le représentant de l’entité de l’occupant israélien, Jaafari a affirmé que les autorités de l’occupation israélienne protégent et traitent avec les terroristes du “Front Nosra” et de “Daech” au Golan syrien occupé, faisant savoir qu’elles les avaient aidés pour expulser la Force de maintien de la paix qui s’était déployée sur la ligne de désengagement au Golan syrien occupé.

Razane/R.B.