L’artisanat du fil arabe… Héritage artistique traditionnel de Damas combiné avec le bois

Damas – SANA / Lors de votre visite des maisons traditionnelles de Damas ou de ses anciennes mosquées et églises, vous verrez certainement les traces de l’artisanat du fil arabe, qui puise sa composition géométrique des arts traditionnels intégrant le bois dans leur fabrication. Au fil du temps, cet artisanat est devenu une part intégrante de l’architecture damascène avec son identité et sa culture, s’appuyant sur des matériaux locaux et la créativité syrienne incarnée par des artisans qui ont préservé cet artisanat et l’ont transmis à leurs enfants de génération en génération.

Le fil arabe est une technique de marqueterie utilisant deux types de bois, la noix locale et un deuxième type tel que le bois de chêne, le bois suédois ou canadien, avec une teinte jaunâtre. La forme géométrique souhaitée est dessinée et des pièces de bois y sont collées sans mélange avec des couleurs, optant plutôt pour la couleur naturelle du bois à laquelle des matières conservatrices sont ajoutées.

Le fil arabe est apparu pendant l’époque omeyyade, lorsque les artisans ont conçu des formes géométriques telles que des lignes droites, des cercles et des triangles, et il a été nommé fil arabe car il a été développé par des Arabes qui voulaient décorer les mosquées et palais omeyyades.

De Beit Al-Sharq pour l’héritage au centre du quartier de Damas Midan, présenté par la Fondation de Développement Wafa aux propriétaires d’arts traditionnels, offrant un lieu pour leur travail et préservant leur savoir-faire de l’extinction. L’Agence SANA s’est entretenue avec l’ingénieur du fil arabe Jihad Al-Dahan, une appellation qui lui a été donnée par les amateurs et les patrons de cet artisanat, car Al-Dahan l’a hérité de ses ancêtres en plus de ses études en génie civil, par le biais desquelles il a beaucoup contribué au développement de cet artisanat.

Al-Dahan a travaillé avec diligence avec Beit Al-Sharq pour l’héritage pour attirer les jeunes et les passionnés à apprendre cet artisanat. Cependant, il souligne que l’intérêt est faible en raison du coût élevé des matières premières et de la difficulté à les obtenir.

A.Ch.

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