Beyrouth/Le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a souligné que la résistance nationale au Liban est disposée à faire face à l’ennemi israélien.
Dans une interview accordée à la chaîne de Mayadeen, Sayyed Nasrallah a fait savoir que les capacités de la résistance suffisent pour dissuader l’ennemi israélien.
Sayyed Nasrallah a assuré que l’ennemi israélien, en prenant pour cible des positions en Syrie, vise tout l’axe de la résistance, indiquant que cet axe a le droit de riposter.
“Les opérations de la résistance menées au Golan étaient syriennes, avec lesquelles le Hezbollah n’a rien à voir”, a affirmé le secrétaire général du Hezbollah.
Sayyed Nasrallah a souligné que le monde entier admet actuellement que l’idée de la “chute de l’Etat syrien” avait fini, disant: “Les soi-disant Amis de la Syrie, ainsi que les pays régionaux et les groupes armés, ne disposent pas de capacités de renverser l’Etat syrien.
Mettant l’accent sur la situation sur le terrain en Syrie, Sayyed Nasrallah a indiqué qu’une grande partie du pays est sous contrôle du gouvernement syrien.
Sayyed Nasrallah a souligné que le fait de parvenir à des résultats positifs lors de la rencontre de Moscou améliorera la situation en Syrie, mais n’y met pas fin à la guerre.
‘’Les Etats-Unis ne veulent pas éliminer le réseau terroriste de ‘’Daech’’. Ce réseau qu’ils soutiennent aux côtés de la Turquie et des pays occidentaux en vue de renverser les gouvernements syrien et irakien’’, a fait savoir Sayyed Nasrallah.
“La position américaine, de même que celle de l’opposition, ne porte pas actuellement sur le départ du président Bachar al-Assad pour parvenir à un règlement politique en Syrie, mais ce sont les pays régionaux, tels que la Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar, qui mettent des conditions préalables”, a indiqué Sayyed Nasrallah.
Et Sayyed Nasrallah de poursuivre : “La positions du Hezbollah est clair, à savoir: tout règlement en Syrie, excluant le président al-Assad, est impossible”.
Sayyed Nasrallah a affirmé l’importance que l’Egypte joue de nouveau un rôle dans le règlement des problèmes dans la région, faisant noter que la résistance accueille favorablement tout rôle positif à cet égard, y compris celui égyptien.
D.H./ A. Chatta