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Moscou/ Le ministre russe des affaires étrangères, Serguei Lavrov, a affirmé la nécessité de mettre fin à l’extension de l’organisation terroriste de Daech dans une grande superficie de l’Irak et la Syrie, soulignant que des agents de cette organisation ont commencé à apparaître en Afghanistan.
Dans une interview avec le journal russe Kommersant, Lavrov a affirmé la nécessité de prendre des mesures capables d’éviter la prise par les extrémistes de davantage de terres, faisant savoir que leur présence a été constatée au Nord d’Afghanistan.
Il a mis en garde, à cette occasion, contre le danger de Daech qui a eu accès plusieurs fois à des substances toxiques qui peuvent être considérer comme chimiques.
La Russie met en doute l’efficacité des frappes de l’alliance contre le réseau terroriste de ”Daech”
Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexander Loukachevitch a mis en doute l’efficacité des frappes portées par l’alliance internationale contre le réseau terroristes de ”Daech”.
Rapporté par le site web de ”Russia Today”, Loukachevitch a exprimé l’inquiétude de la Russie vis-à-vis de la croissance des capacités du réseau terroriste de ”Daech” en Irak et en Syrie.
D’autre part, il s’est dit satisfait de l’acceptation de l’OIAC d’examiner et d’évaluer les éventuelles données et faits, déposés par le gouvernement syrien à l’Organisation, sur l’usage par les groupes terroristes du gaz de chlore en Syrie, en tant qu’arme chimique.
Le diplomate russe a ajouté que c’est tout à fait clair qu’on ne peut pas surmonter ce danger qu’est le terrorisme sans une coopération étroite avec le gouvernement syrien, affirmant que les Américains et leurs alliés n‘ont pas été en mesure jusqu’à présent de réaliser aucun succès dans cette confrontation avec les extrémistes armés.
Il a affirmé la position de principe de son pays qui consiste à appuyer l’affrontement déterminant mené par le gouvernement syrien contre les terroristes, soulignant qu’il n’y a pas de solution militaire à la crise en Syrie, ce qui corrobore la nécessité d’activer les efforts politiques pour lancer un dialogue inter-syrien global sur la base de la déclaration de Genève du 30 Juin 2012.
“Un tel dialogue devrait être lancé le plutôt possible à Moscou sans conditions préalables et sans intervention extérieure” a t-il conclu.
Bulletin Français
