De Mistura qualifie de « prometteur  » l’accord sur les zones de désescalade

New York / L’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a affirmé que l’accord sur les zones de désescalade, conclu lors de la dernière réunion d’Astana sur la Syrie, était prometteur et avait réalisé un changement concret.

Dans un briefing qu’il a présenté au Conseil de sécurité sur les derniers pourparlers inter-syriens à Genève, de Mistura a qualifié de « vitale » toute tentative de désescalade qui peut soutenir les pourparlers de Genève qui, à leur tour, peuvent soutenir ceux d’Astana.

Il a, de même, fait savoir que les Nations unies soutiennent les efforts des parties garantes dans ce sens.

En outre, de Mistura a indiqué que le gouvernement syrien avait réalisé une progression dans l’affrontement du réseau terroriste « Daech », soulignant la profonde inquiétude devant la poursuite des actes perpétrés par les groupes terroristes inscrit sur la liste du Conseil de sécurité.

De Mistura a condamné l’attaque menée la semaine dernière par le réseau terroriste « Daech » contre le village d’Aqareb Safiya dans la zone de Salamiya dans la banlieue de Hama, et la poursuite de ses attaques terroristes contre la ville de Deir Ezzor à l’est du pays, évitant la condamnation de l’agression menée par la « Coalition américaine » contre l’une des positions de l’armée arabe syrienne et de ses alliés dans le désert.

Concernant les pourparlers de Genève, de Mistura a fait savoir que des réunions informelles au niveau des experts avaient commencé lors du dernier round qui était intensif.

« Notre concentration sur les questions constitutionnelles et juridiques n’exclut pas le droit du peuple syrien d’élaborer sa Constitution et de déterminer son avenir constitutionnel. Nous ne tentons pas d’élaborer une nouvelle Constitution syrienne ni à Genève ni à Astana ni n’importe où », a-t-il dit.

De son côté, le représentant de la République du Kazakhstan auprès du Conseil de sécurité a signalé que le dialogue est la seule voie pour la paix et qu’il n’y a pas de solution militaire de la crise en Syrie, affirmant l’engagement de son pays à la souveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale de la Syrie.

Il a favorablement accueilli l’adoption, lors de la dernière réunion tenue à Astana sur la crise en Syrie, d’un mémorandum sur des zones de désescalade.

Pour sa part, le représentant de la Bolivie auprès du Conseil de sécurité a précisé qu’il n’ y a pas d’alternative à la solution politique de la crise en Syrie, condamnant les mesures unilatérales qui violent la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie.

Razane / A. Chatta

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