Genève / Le Conseil des Droits de l’Homme à Genève a adopté aujourd’hui le rapport de la République arabe syrienne dans le cadre de l’examen périodique universel de la situation des droits de l’Homme qui fait la lumière sur les raisons radicales de la crise en Syrie.
Le rapport fait un aperçu global sur la situation des droits de l’Homme en Syrie et sur les retombées négatives du terrorisme sur les droits de l’Homme dans les différents domaines.
Dans une allocution qu’il a prononcée lors d’une séance tenue par le Conseil pour adopter le rapport, l’ambassadeur permanent de la Syrie auprès de l’ONU à Genève, Hussam Eddine Ala, a fait noter que la Syrie avait refusé les communiqués et les recommandations des pays qui avaient œuvré pour exploiter les mécanismes des droits de l’Homme pour la politisation, s’indignant des tentatives de ces pays de poursuivre l’exploitation des questions des droits de l’Homme en tant que prétexte pour adopter des politiques hostiles aux pays donnés.
Ala a souligné que les crimes terroristes, commis hier à Damas et qui avaient fait des dizaines de victimes, démontrent la priorité de la lutte contre le terrorisme et de l’obligation des pays soutenant le terrorisme en Syrie à cesser de le faire et à obtempérer aux résolutions du Conseil de sécurité y relatives.
“La République arabe syrienne s’engage au règlement politique qui se base sur le dialogue inter-syrien sous une direction syrienne et loin de toute intervention étrangère”, a-t-il fait noter.
A. Chatta