Genève / Le représentant permanent de la Syrie à l’ONU à Genève, l’ambassadeur Hussam Eddine Ala, a affirmé que l’évocation par le Conseil des Droits de l’Homme, lors de toutes ses sessions depuis plus de cinq ans, de la situation en Syrie reflète un état inédit de l’incitation et de la politisation.
Dans un communiqué qu’il a lu lors d’une séance tenue par le Conseil des Droits de l’Homme pour écouter le briefing de la Commission d’enquête internationale concernée par la Syrie, Ala a indiqué que la crédibilité des rapports onusiens reste toujours incomplète tant qu’ils se basent sur une approche politique qui déforme la réalité et qui ignore l’affrontement par la Syrie d’une guerre dans laquelle le terrorisme avait été utilisé en tant que moyen en vue de réaliser des objectifs politiques.
Il a appelé à admettre les efforts que déploie l’Etat syrien dans la fourniture d’aides de secours et le rôle des forces armées dans l’affrontement du terrorisme soutenu par des parties extérieures.
Ala a assuré que l’armée arabe syrienne n’utilise pas des armes arbitraires dans la lutte contre le terrorisme et ne vise pas les civils, mais les positions des groupes terroristes qui terrifient les civils et les utilisent comme boucliers humains dans certains zones.
“L’ignorance des efforts du gouvernement syrien dans l’acheminement d’aides de secours et le refus d’admettre le rôle du terrorisme et des mesures coercitives dans l’attisement de la souffrance humanitaire et dans le déplacement et la migration des Syriens, sont des exemples de la politisation de la situation humanitaire”, a-t-il dit.
A. Chatta