Agence Arabe Syrienne Informations S A N A
Genève / La délégation de la République arabe syrienne au dialogue inter-syrien a tenu au siège de l’ONU à Genève une nouvelle séance de pourparlers avec l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura.
Dans un point de presse qu’il a tenu à l’issue de la séance, Bachar Jaafari, chef de la délégation, a indiqué que la délégation avait tenu un round approfondi d’entretiens sur plusieurs points, notamment sur la question humanitaire.
“Nous avons convenu avec de Mistura de consacrer la séance de lundi prochain à l’examen de nos modifications de son document”, a dit Jaafari.
Et Jaafari de poursuivre : “Nous avons donné à de Mistura un aperçu exhaustif sur ce que le gouvernement avait fait jusqu’à présent en 2016 dans la question humanitaire”.
Jaafari a fait savoir que 42 opérations d’entrée dans les “zones chaudes ou instables” pour y répartir de l’aide humanitaire avaient eu lieu pendant les quatre derniers mois, avec la participation du gouvernement syrien et en coordination avec l’ONU et le Croissant-Rouge arabe syrien.
Il a indiqué que 219 camions étaient entrés dans les zones chaudes, en plus de 65 autres qui étaient entrés hier dans la ville de Rastan.
“Nous avons 6,5 millions personnes qui ont été déplacées en Syrie des zones où se déploient le terrorisme et les gangs armés”, a-t-il fait allusion, assurant que 90% parmi elles résident actuellement dans les zones qui sont sous contrôle du gouvernement et profitent de l’aide humanitaire.
Il a souligné que 1,700,000 personnes avaient regagné leurs localités d’où elles ont été déplacées et que le gouvernement leur assure des aides en permanence.
Jaafari a affirmé que le gouvernement syrien avait établi 504 centres pour héberger les personnes déplacées et leur octroie des aides de secours.
Jaafari a abordé la création par le gouvernement syrien, en collaboration avec le Secrétariat syrien pour le développement, d’un programme intitulé “mon projet” pour octroyer des prêts et permettre aux personnes déplacées qui étaient retournées à leurs localités de réaliser la stabilité sociale et de ne pas migrer.
“Toutes les informations précitées sont très importantes en sachant que cet effort colossal, déployé par l’Etat syrien, a été déployé à l’ombre des mesures coercitives et unilatérales imposées par des pays de l’Union Européenne, des Etats-Unis et de certains arabes et à l’ombre du boycottage des banques syriennes et de l’interdiction de l’investissement, à l’exception d’un seul investissement, à savoir le projet de la propagation du terrorisme et du meurtre des Syriens. Il nous semble que la propagation du terrorisme est un projet réussi pour les pays qui imposent à la Syrie des sanctions économiques injustes “, a-t-il fait allusion.
“Certaines parties à Genève à la commission concernée par l’examen de la situation humanitaire pleurniche sur cette situation d’une part et cause toutes les catastrophes humanitaires qui se produisent en Syrie en raison des mesures illégales précitées”, a dit Jaafari.
Et Jaafari de conclure : ” Les pays qui soutiennent le terrorisme en Syrie ont porté préjudice aux règles du droit international”.
Razane / A. Chatta
