Genève / Le délégué permanent de la Syrie auprès de l’ONU à Genève, Hussam Eddine Ala, a affirmé que les rapports soumis par la commission d’enquête au Conseil des Droits de l’Homme “CDH” sur la situation en République arabe syrienne sont toujours sélectifs et politisés et accordent des justifications aux crimes terroristes perpétrés contre le peuple syrien.
Dans le communiqué de la Syrie qu’il a lu lors d’une séance de dialogue avec la commission d’enquête internationale sur la situation en Syrie lors de la 31ème session du CDH, Ala a indiqué que les deux rapports publiés par la commission pendant le dernier mois mettent à nu l’approche sélective et partiale.
“Les accusations lancées par la commission depuis le début de la crise en se basant sur des témoignages falsifiés et en ignorant les informations corroborées assurées par le gouvernement syrien à l’ONU et les témoignages des milliers de Syriens victimes du terrorisme soutenu par des parties extérieures ne versent que dans l’intérêt des agendas politiques des pays impliqués dans la crise en Syrie au détriment des droits de l’Homme syrien, notamment le droit de vivre”, a-t-il précisé.
En outre, Ala a indiqué que le gouvernement syrien, partant de son engagement envers ses citoyens, continue à faire parvenir les aides de secours à toutes les zones qui en ont besoin sans discernement.
“L’Etat syrien s’est engagé à la cessation des hostilités, partant de son attachement à l’arrêt de l’effusion de sang des Syriens et continue à protéger ses citoyens des crimes du terrorisme soutenu par des parties extérieures”, a-t-il fait noter.
Ala a réclamé à la commission de définir la responsabilité juridique des pays soutenant le terrorisme en Syrie des crimes que la commission devrait œuvrer pour établir.
Ala a, de même, appelé la commission à être impartiale et honnête dans l’adoption de ses rapports, précisant que la poursuite de cette approche systématique qui se base sur la duplicité et la sélectivité dans les rapports de la commission et dans les recommandations adoptées par le CDH reflète l’hypocrisie à laquelle est parvenue la politisation des questions des droits de l’Homme.
Et Ala de conclure : “De tels recommandations et rapports partiaux et politisés ne servent pas la question des droits de l’Homme et ne contribuent qu’à perdurer la crise et qu’à entraver le règlement politique qui se base sur le dialogue inter-syrien”.
A. Chatta