Damas / La Syrie a affirmé que les avions de combat de la Coalition conduite par les Etats-Unis avaient mené des dizaines de raids sur les établissements économiques en Syrie au lieu de le faire sur les positions des terroristes de Daech et leurs véhicules qui acheminent le pétrole volé vers la Turquie.
Dans deux messages identiques qu’il adressés au Secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de sécurité, le ministère des AE et des Expatriés a dit : «Dans le cadre des agressions menées par la soi-disant « Coalition internationale », conduite par les Etats-Unis, contre la souveraineté de la Syrie, et de la prise pour cible des installations du pétrole et du gaz et des infrastructures économiques sous prétexte de la lutte anti-Daech, les avions de combat de la Coalition ont bombardé, mardi le 8 décembre 2015, la centrale de Kabiba relevant de la compagnie de Kawkab du pétrole dans le gouvernorat de Deir Ezzor ».
Le ministère a ajouté que cette agression avait causé la destruction de 2 réservoirs de 5000 m3 pour le traitement du pétrole, de 6 autres de 1000 m3, des bâtiments de la centrale et des établissements des systèmes du contrôle qui s’y trouvent, ainsi que du camp de la société chinoise qui avait établi la centrale.
Le ministère a indiqué que les avions de combat de la Coalition avaient visé à la même date le bâtiment de la direction de la centrale du gaz de Markada relevant de la compagnie syrienne du gaz qui traite le gaz brut.
Le ministère a ajouté que les avions de combat de la Coalition avaient pris pour cible, dimanche le 13 décembre 2015, le gazoduc « Qeter 24 » qui alimente la centrale de la génération de l’électricité dans le gisement d’Omar, ce qui s’était soldé par la mise de l’usine du gaz de Deir Ezzor hors service.
Le ministère a fait noter que l’aggravation de la situation difficile que traverse la Syrie est due au bombardement des établissements économiques et des infrastructures par les avions de combat de la « Coalition internationale », et aux mesures unilatérales et coercitives imposées par certains pays à la Syrie.
Et le ministère de poursuivre : « À l’ombre de la destruction préméditée des établissements économiques et de pétrole, la Syrie conserve son droit de réclamer aux pays de la Coalition américaine de l’indemniser à cause de cette destruction».
Le ministère a souligné que les groupes terroristes armés ne volent pas directement le pétrole syrien des centrales, mais ils le font des lieux se trouvant dans la périphérie des puits du pétrole dans les gisements du pétrole syriens.
R.F./ A. Chatta