Vienne / La Syrie a réclamé à la communauté internationale de contraindre Israël à adhérer au traité de la non-prolifération des armes nucléaires et d’arrêter la politique de l’ignorance vis-à-vis des pratiques israéliennes dans le domaine de la non-prolifération nucléaire.
Dans l’allocution de la République arabe syrienne devant la 59ème session de l’Agence internationale de l’énergie atomique à Vienne, le délégué permanent de la Syrie à Vienne, Bassam Sabagh, a indiqué qu’un grand nombre de pays membres de l’Agence internationale de l’énergie atomique s’inquiètent du fait qu’Israël dispose des capacités nucléaires loin de tout contrôle international, faisant allusion au menace que représente cela sur la sécurité et la paix au Moyen-Orient et dans le monde.
Sabagh a affirmé qu’Israël s’était habitué à ignorer toutes les résolutions adoptées à son encontre par les différentes organisations et instances internationales, regrettant la politique de double critère adoptée par certains pays membres puissants, dont des États nucléaires, qui réclament le fait de rendre mondiale le traité de la non-prolifération et qui ignorent en même temps ce principe quand la question dépend des capacités nucléaires israéliennes.
« La Syrie, qui est parmi les premiers pays qui ont adhéré au traité de la non-prolifération des armes nucléaires, s’engage aux objectifs et aux principes sublimes du traité, représentés par le fait de profiter de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques» a-il souligné.
Accueillant favorablement l’accord sur le nucléaire iranien, Sabagh a fait noter : « Alors que des pays de la région du Moyen-Orient sont disposés à prendre des pas pratiques pour créer une zone dépourvue des armes nucléaires et des armes de destruction massive, Israël continue à défier la communauté internationale en rejetant l’adhésion au traité de la non-prolifération des armes nucléaires et en se basant sur le soutien absolu apporté par ses alliés».
Sabagh a indiqué que la politique de report que suivent certains pays pour satisfaire Israël, avait abouti à ne pas tenir la conférence / 2012/ consacrée à cet objectif et entravé l’adoption du projet de document final de la conférence sur la révision du traité de la non-prolifération des armes nucléaires de l’an 2015.
R.F./ A. Chatta