New York / Le délégué permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bachar Jaafari, a affirmé que la région ne jouira pas de la stabilité en cas de la non conclusion d’un accord juste et global se basant sur les résolutions de l’ONU y relatives et sur le principe de la terre en échange de la paix.
Dans un communiqué qu’il a lu lors d’une séance tenue par le Conseil de sécurité sur “la situation au Moyen-Orient”, Jaafari a indiqué que durant la crise actuelle en Syrie, Israël a ajouté un nouveau chapitre à son registre de violations, à savoir l’appui aux terroristes du Front Nosra dans la zone de séparation des forces au Golan syrien.
Jaafari a affirmé que l’ONU assume une responsabilité historique, juridique et morale vis-à-vis de l’application de ses résolutions relatives au règlement du conflit arabo-israélien, notamment l’établissement de l’Etat palestinien indépendant et souverain.
Quant à la crise en Syrie, Jaafari a indiqué que les délégations de certains pays prétendant l’attachement aux droits du peuple syrien avaient incité à la tenue des conférences, des séances et des réunions pour promouvoir des propos de tromperie sur la situation en Syrie et pleurniché sur les droits du peuple syrien, sans faire allusion à la cessation de l’occupation israélienne du Golan syrien occupé.
Jaafari a en outre félicité l’Iran pour la conclusion de l’accord final sur le nucléaire avec le G5+1, précisant que cet accord historique confirme l’importance de l’adoption de la diplomatie et des solutions politiques amicales dans le traitement des discordes internationales.
A. Chatta