Jaafari : Nécessité de prendre des mesures efficaces pour demander des comptes aux pays parrains du terrorisme

Damas / Le délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, Bachar Jaafari, a affirmé la nécessité de mettre fin aux politiques adoptées par les pays parrains du terrorisme et certains pays membres du Conseil de sécurité, appelant à prendre des mesures efficaces pour demander des comptes aux gouvernements de ces pays et appliquer les résolutions du Conseil de sécurité relatives à la lutte contre le terrorisme.

Dans une séance consacrée à l’examen de l’article intitulé “Les enfants et les conflits armés”, Jaafari a souligné l’importance de soutenir les efforts déployés par le gouvernement syrien pour réhabiliter les enfants victimes et les intégrer dans la société.

Jaafari a appelé à prendre en considération, dans les rapports avancés sur l’état des enfants en Syrie, les informations fournies par toutes les parties concernées à ce sujet, dont le gouvernement syrien.

Il a, à cet effet, indiqué que la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU, Laila Zrouqi, et son bureau ignorent des dizaines de documents et de preuves corroborés et envoyés par le gouvernement syrien à cet égard.

«Le rapport présenté à ce sujet néglige les vérités et les vraies racines des crises et ignore le rôle des pays parrains du terrorisme, qui sont la cause essentielle de l’extension de ce phénomène et l’aggravation de ses séquelles sur les enfants», a estimé Jaafari qui a cité le recrutement des enfants par les réseaux terroristes et extrémistes.

“L’auteur de ces rapports est devenu un outil aux mains de certains pays influents à l’ONU pour diaboliser le gouvernement syrien, déformer son image et le priver de sa responsabilité dans la protection de son peuple”, a indiqué Jaafari qui a critiqué à cet effet la négligence injustifiée de la recommandation appelant à introduire les forces d’occupation israélienne dans ce rapport en tant que partie responsable du meurtre des milliers d’enfants palestiniens.

Dans le même contexte, Jaafari a souligné la négligence par les représentants du secrétaire général de l’ONU, durant des années, de la souffrance des enfants syriens sous l’occupation israélienne au Golan occupé.

Jaafari a fait noter que les groupes terroristes, sous de différents noms, ont pu enraciner les idées extrémistes dans les cerveaux de nos enfants après les avoir enlevés de leurs parents, évoquant à cet effet les éléments du réseau du “Front Nosra” qui avaient commis un massacre abominable à l’encontre de plus de 40 syriens civils, dont la moitié étaient des enfants, dans le village de Qalb Loza en raison du refus des habitants du village de recruter leurs enfants dans les rangs du réseau.

Et Jaafari d’ajouter : “Le gouvernement syrien continue à déployer tout effort possible pour protéger ses enfants de l’idéologie wahhabite et répondre à leurs besoins “.

Le délégué permanent a indiqué que le gouvernement syrien avait rouvert 207 écoles dans la banlieue de Hassaké et que plus de 532 d’autres sont toujours fermés sur ordre des terroristes de “Daech” qui les utilise comme QG et entrepôts pour stocker les armes.

Il a, enfin, émis son espoir que les informations inclues dans les deux messages qu’il avait adressés le 16 juin en cours au président du Conseil de sécurité et au secrétaire général, seront prises en considération dans les prochains rapports.

R.Fawaz / L.A./ A.Chatta

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