Le ministre Sabbagh dirige la délégation syrienne à la semaine de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies

New York – SANA / Le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Bassam Sabbagh, est arrivé hier à New York à la tête d’une délégation syrienne de haut niveau pour assister à la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, où il rencontrera un certain nombre de ses homologues participant à cette session.

Dans ce contexte, le ministre Sabbagh a rencontré à l’après-midi le ministre indien des Affaires étrangères, Subramaniam Jaishankar, et discuté avec lui des relations bilatérales et de l’importance de les renforcer dans divers domaines, soulignant à cet égard l’importance de tenir des consultations politiques entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays à New Delhi le mois prochain.

Il a exprimé l’appréciation de la Syrie des positions de l’Inde soutenant la Syrie dans les forums régionaux et internationaux, y compris dans le cadre du groupe des BRICS, mettant l’accent sur l’importance croissante dont jouit ce groupe à la lumière de la transition vers un monde multipolaire.

Pour sa part, le ministre Jaishankar a exprimé la volonté de son pays de développer ses relations avec la Syrie dans divers domaines, et de la soutenir à la lumière des circonstances difficiles qu’elle traverse, notamment au niveau de la coopération dans le domaine des industries pharmaceutiques.

L’Assemblée générale des Nations Unies a ouvert hier matin les travaux de sa 79e session ordinaire, au cours de laquelle le Secrétaire général des Nations Unies, « António Guterres », a prononcé un discours d’ouverture dans lequel il a souligné que le monde est en train de passer d’un système unipolaire à un système multipolaire, et qu’il se trouve donc à l’aube d’une phase de transition, au cours de laquelle les conflits s’intensifient sans règles claires, à mesure que les violations du droit international et de la Charte des Nations Unies par les gouvernements et d’autres personnes augmentent.

« Dans ce contexte, des réformes doivent être apportées à la structure du système international existant, y compris le Conseil de sécurité », a affirmé Guterres.

Il a également évoqué les conflits en cours dans le monde, y compris au Moyen-Orient, soulignant que la situation dans la bande de Gaza représente un cauchemar qui menace d’entraîner toute la région vers la guerre, et que le Liban est maintenant au bord de l’abîme.

Il a appelé la communauté internationale à mobiliser ses efforts en faveur d’un cessez-le-feu.

L.A.

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