Damas / Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a adressé deux messages identiques au secrétaire général des Nations Unies et au président du Conseil de Sécurité sur le nouveau crime perpétré par les organisations terroristes armées contre des civils à Alep et qui avait fait des dizaines de martyrs et de blessés et des dégâts matériels dans les biens et les bâtiments.
Le ministère a précisé que ce crime vise à mettre en échec toute solution politique entre les Syriens sans ingérence étrangère, surtout qu’il intervient parallèlement avec la tenue à Moscou d’une réunion consultative qui avait donné lieu à un accord sur des questions importantes.
Dans ces deux messages, le ministère s’en est pris à l’appui direct accordé par des pays, y compris les pays membres permanents du Conseil de Sécurité et autres, comme la France, la Grande Bretagne, la Jordanie et les États-Unis, aux organisations terroristes takfiristes en leur fournissant les armes, les explosifs et les autres outils de meurtre.
« Le vrai scandale de ces États impliqués dans l’effusion du sang syrien réside dans leur rejet d’inscrire la soi-disant /organisation de l’État Islamique/ et autres sur la liste de la commission de l’ONU fondée en vertu des résolutions Nos /1267/ de l’an 1999 et /1989/ de l’an 2011″, a indiqué le ministère.
Le ministère a réitéré son appel au Conseil de Sécurité et au secrétaire général de l’ONU à condamner ce crime perpétré avec préméditation à Alep et à prendre toutes les mesures dissuasives contre les organisations terroristes et les pays qui les soutiennent, à travers l’exécution des résolutions relatives à la lutte antiterroriste, loin de la politisation et de la politique de double critère, et avec la coordination et la coopération totales du gouvernement syrien.
Et le ministère de conclure : “La Syrie affirme sa détermination à poursuivre la lutte contre le terrorisme et à défendre et protéger son peuple conformément à sa responsabilité constitutionnelle”.
R.B. /A.Chatta