Avec la participation du président al-Assad, tenue du 33e sommet arabe à Manama

Manama-SANA/ Avec la participation du président Bachar al-Assad, les travaux de la 33e session du Conseil de la Ligue arabe au niveau du sommet ont commencé à Manama.

Le Prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed bin Salman Al Saud a livré la présidence de la 33e session du Conseil de la Ligue arabe au niveau du sommet au Roi de Bahreïn, Hamed ben Issa Al Khalifa.

Il est à noter que le président al-Assad ne prononcera pas d’allocution lors de ce sommet qui abordera un certain nombre de questions sur lesquelles Son Excellence a fixé des positions claires ainsi que diverses questions arabes, notamment l’arabisme, la cause palestinienne, le conflit arabo-israélien et la réforme de la Ligue arabe.

Ce que traverse aujourd’hui la région arabe confirme que ce que le Président a proposé lors de nombreux sommets précédents s’est avéré être la seule vision capable de réaliser les intérêts arabes.

La durée des allocutions des participants a été réduite à trois minutes, car les sommets ont tendance à des séances quasiment à huis clos au cours desquelles la priorité est donnée aux discussions plutôt que de consacrer un espace aux allocutions.

Dans l’allocution qu’il a prononcée lors de l’ouverture, le Prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed bin Salman Al Saud, a souligné la nécessité de poursuivre l’action arabe commune pour faire face à l’agression brutale contre les Palestiniens, et pour la communauté internationale d’assumer sa responsabilité de mettre fin immédiatement à l’agression, fournir une aide humanitaire et  trouver une solution juste et globale à la cause palestinienne d’une manière qui garantit le droit du peuple palestinien à établir son État indépendant sur la ligne du 4 juin 1967, avec al-Qods pour capitale.

Bin Salman a indiqué que l’Arabie saoudite cherche à assurer la sécurité, la paix et la prospérité dans la région arabe et appelle à résoudre tous les conflits par des moyens pacifiques.

Il a, de même, exprimé la conviction du Royaume que les défis politiques et sécuritaires auxquels la région arabe est confrontée n’empêcheront pas la poursuite des efforts conjoints pour aller de l’avant sur la voie du développement durable pour la prospérité et la prospérité des pays arabes.

De son côté, le Roi de Bahreïn, Hamed ben Issa Al Khalifa, a fait noter que ce sommet se tient dans des circonstances régionales et internationales extrêmement complexes de guerres dévastatrices et de tragédies douloureuses, ainsi que des menaces à l’identité, à la sécurité, à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriales de la nation arabe.

Le Roi Hamed a dit: « Alors que le peuple palestinien est privé de ses droits légitimes à la sécurité, à la liberté et à l’autodétermination, nous avons de plus en plus besoin d’une position arabe et internationale commune pour mettre un terme à ces guerres sanglantes », faisant savoir que la création d’un Etat palestinien indépendant serait une bonne chose pour l’ensemble des pays arabes voisins pour surmonter leurs crises.

Pour sa part, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, a affiùré que la guerre brutale menée par ‘’Israël’’ contre le peuple palestinien est une tragédie majeure qui se poursuit en dépit de l’impuissance malheureuse de la communauté internationale, et les droits des enfants palestiniens qui ont été tués resteront une épée tirée sur la conscience de l’humanité jusqu’à ce qu’elle prenne parti aux côtés de la justice.

Al- Sissi a renouvelé la position ferme de l’Égypte rejetant la liquidation de la cause palestinienne et le déplacement forcé des Palestiniens en faisant de la bande de Gaza un endroit inhabitable par l’occupant, dans le but d’évacuer la terre de Palestine de son peuple.

Abdallah II, Roi de Jordanie, a indiqué que la région arabe est témoin d’une situation sans précédent à la lumière de la tragédie que vivent les Palestiniens à Gaza du fait de la guerre qui a mis à l’épreuve toutes les conventions et les pactes internationaux.

Le Roi Abdallah II a jugé nécessaire de soutenir le peuple palestinien dans l’obtention de tous ses droits légitimes et l’établissement de son État indépendant avec al-Qods pour capitale, et de mobiliser les efforts internationaux pour ne pas déplacer les Palestiniens et ne pas séparer la Cisjordanie et la bande de Gaza.

Le président irakien Abdel Latif Rachid a dit : « L’agression lancée par l’entité sioniste contre la bande de Gaza et l’effusion systématique et brutale du sang des innocentes, qui ont entraîné le martyre et les blessures de plus de 100 000 Palestiniens, sont considérées comme un génocide et une violation flagrante des dispositions du droit international et humanitaire. », réitérant le soutien à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Syrie et a appelé à travailler pour y renforcer la sécurité et éliminer le terrorisme.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a assuré que plus de 7 mois et des crimes de guerre de génocide israéliens ont coûté la vie à des dizaines de milliers de Palestiniens dans la bande de Gaza, dont la majorité étaient des femmes et des enfants, en plus de la destruction complète des infrastructures, et tout cela avec la couverture et le soutien des Etats-Unis qui défie la légitimité internationale, où ils ont utilisé leur veto quatre fois pour empêcher le Conseil de sécurité de mettre un terme à l’agression israélienne contre la bande de Gaza, et une cinquième fois pour empêcher la Palestine d’obtenir une adhésion à part entière aux Nations Unies.

Abbas a exhorté la communauté internationale à mettre un terme à l’agression israélienne, acheminer les aides humanitaires et empêcher le déplacement des Palestiniens.

Le Président du Conseil présidentiel de Libye, Mohammed el-Menfi, a réitéré le soutien ferme de son pays au peuple palestinien et à ses droits légitimes, ainsi que sa ferme condamnation de l’agression sioniste brutale contre la bande de Gaza, qui a affecté tous les aspects de la vie.

Le président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh a assuré qu’une grande responsabilité incombe aux pays arabes de mettre fin à la guerre de génocide israélienne dans la bande de Gaza et de soutenir le peuple palestinien dans l’acquisition de tous ses droits.

Le président du Conseil de direction présidentiel yéménite, Rashad al-Alimi, a réaffirmé la position de principe du Yémen aux côtés du peuple palestinien et de sa cause.

Le président mauritanien Mohamed Ould El-Ghazaouani a indiqué que l’insistance de l’occupant israélien à poursuivre la guerre de génocide contre Gaza sape la crédibilité de la communauté internationale et reflète le double standard, et nous devons intensifier nos efforts pour arrêter cette guerre.

A suivre…

 

R.F./ L.S.

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