Genève-SANA/ Un rapport onusien a affirmé que l’agression israélienne se poursuivant pour le 140e jour contre la bande de Gaza a entraîné d’immenses souffrances pour les Palestiniens, au milieu de violations flagrantes du droit international humanitaire.
Un rapport publié par le Bureau des droits de l’homme des Nations unies a indiqué que l’agression israélienne a entraîné d’immenses souffrances pour les Palestiniens, y compris le massacre de civils, le déplacement fréquent, la destruction des maisons, la privation de nourriture et d’autres éléments de base de la vie.
Le rapport a considéré que la fermeture et le blocus de Gaza équivalaient à une punition collective et pourraient équivaloir à l’utilisation de la famine comme moyen de guerre, ce qui constituait des crimes de guerre.
Le rapport a dénoncé les agressions israéliennes continues qui ont endommagé et détruit un grand nombre d’hôpitaux dans toute la bande de Gaza, appelant à des enquêtes plus approfondies sur les crimes de l’occupant conformément au droit international humanitaire.
De son côté, le Haut-commissaire du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a jugé nécessaire de ne pas laisser impunis les criminels de guerre israéliens pour leurs violations des droits des Palestiniens au cours des 56 années d’occupation israélienne et des 16 années de blocus injustifié de la bande de Gaza.
« L’utilisation d’armes explosives ayant des effets étendus dans des zones densément peuplées constitue un crime de guerre, étant donné que ces armes peuvent causer des pertes importantes de vies humaines, des blessures ou des destructions parmi les civils » a-t-il assuré.
Türk a insisté sur l’arrêt immédiat des violations commises par l’occupant du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme, appelant à des enquêtes urgentes, complètes et impartiales sur les massacres quotidiens perpétrés par l’occupant à Gaza.
L.S.