New York / Bachar Jaafari, délégué permanent de la Syrie auprès de l’ONU, a assuré que la raison principale de l’apparition de la crise humanitaire dans certaines zones syriennes est la propagation du terrorisme soutenu par des parties extérieures, soulignant que le gouvernement syrien s’engage à ses devoirs et à ses responsabilités dans l’allègement de la souffrance humanitaire de son peuple.
Dans un communiqué qu’il a lu lors d’une séance du Conseil de sécurité consacrée au débat du dernier rapport périodique du secrétaire général sur l’application des résolution N°2139, 2165 et 2191, Jaafari a indiqué que la souffrance humanitaire ne prendra pas fin via l’octroi de certaines aides humanitaires à une zone ou à une autre, soulignant la nécessité de traiter la raison principale de l’apparition de la crise humanitaire dans certaines zones syriennes, à savoir la propagation du terrorisme soutenu par des parties extérieures.
Jaafari a regretté des tentatives de certains pays de séparer le dossier du terrorisme de celui de la conjoncture humanitaire en vue de faire du chantage au gouvernement syrien.
“L’allègement de la souffrance humanitaire implique également le soutien du règlement politique via le dialogue inter-syrien et sous une direction syrienne”, a-t-il dit.
Et Jaafari de poursuivre : “Le gouvernement a positivement traité avec la suggestion de l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, en espérant d’améliorer la situation humanitaire, mais les réseaux terroristes et leurs commanditaires l’avaient rejetée”.
Jaafari a indiqué que les auteurs du rapport prétendent toujours que le gouvernement syrien assiège certaines zones et interdisent les aides d’y accéder, mais ils n’avaient pas expliqué comment les armes et les munitions affluent à ces zones pour les utiliser ensuite dans des attaques contre les zones sûres.
Il a précisé que le rapport n’avait pas abordé les répercussions négatives sur la conjoncture humanitaire en Syrie du fait des mesures coercitives unilatérales imposées au peuple syrien.
Jaafari : Le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient a ignoré de parler au CS de la situation au Golan syrien occupé
Sur un autre plan, Jaafari a exprimé son choc en raison de l’ignorance par le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert Serry, de parler dans son briefing devant les membres du Conseil de sécurité de la partie principale de ses missions durant les sept dernières années, à savoir la situation au Golan arabe syrien et les autres territoires libanais occupés par l’occupant israélien.
Dans un communiqué de presse qu’il a lu au terme d’un briefing qu’il fait devant les membres du Conseil de sécurité dans le cadre de l’article intitulé “la situation au Moyen-Orient”, Jaafari a indiqué que Serry tente en présentant des justifications pour la poursuite de l’occupation israélienne des territoires arabes occupés de justifier son échec de réaliser toute chose durant sept ans de son mandat.
Jaafari a fait savoir que Serry avait réalisé ce que le gouvernement syrien avait dit durant les sept ans de son mandat sur le fait que son travail n’aboutira à rien tant que les membres influents au Conseil de sécurité interdisent au Conseil de prendre toute mesure sérieuse en vue d’appliquer ses résolutions relatives au Golan syrien occupé et au conflit arabo-israélien.
“Durant les deux dernières années de son mandat, Serry n’a pas fait allusion à la coopération étroite entre le gouvernement israélien et les terroristes du Front Nosra au Golan syrien occupé bien que le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, ait lui-même affirmé dans son rapport sur la FNUOD que les Israéliens soutiennent le Front Nosra au Golan”, a-t-il dit.
A. Chatta