Damas-SANA/ Le Premier ministre Hussein Arnous a rencontré ce soir le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian et la délégation qui l’accompagne.
La réunion a discuté des mécanismes de suivi de la mise en œuvre des accords et des ententes conclus lors de la récente visite du président iranien Ibrahim Raïssi en Syrie et de sa rencontre avec le président Bachar al-Assad, ainsi que des moyens de renforcer les relations bilatérales dans divers domaines.
Au cours de la réunion, un certain nombre de projets communs ont été examinés dans les domaines financier, bancaire, énergétique, pétrolier, des communications, industriel et touristique, et les mesures prises pour faciliter le travail commun et surmonter les difficultés auxquelles il est confronté, renforcer le rôle du développement du secteur des affaires des deux pays, accroître les échanges commerciaux bilatéraux.
Le Premier ministre a souligné les difficultés auxquelles est confrontée l’économie syrienne en raison de l’embargo injuste et du contrôle de l’occupant et de ses milices affiliées sur les richesses pétrolières et agricoles nationales de la Jazira syrienne, ainsi que des mesures gouvernementales visant à exploiter divers secteurs et à augmenter la production, et répondre aux besoins du peuple syrien, exprimant son appréciation et ses remerciements aux dirigeants, au gouvernement et au peuple iraniens pour le soutien qu’ils ont apporté à la Syrie dans divers domaines.
Pour sa part, le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné la volonté de son pays d’élargir les domaines de coopération commune dans le cadre du document de coopération à long terme signé entre les deux parties et la nécessité de déployer tous les efforts conjoints pour assurer le suivi de la mise en œuvre des accords bilatéraux, renforcer la coopération dans les domaines de l’énergie et de l’utilisation des monnaies nationales dans les transactions commerciales et le troc de marchandises, indiquant que son pays continuera à apporter son soutien à la Syrie pour faire face à l’embargo économique.
M.Ch.