Damas-SANA/ Les participants à la réunion d’urgence du Secrétariat général de la Conférence générale des partis arabes qui s’est tenue à Damas ont affirmé que des lettres seront envoyées aux organismes et organisations de l’ONU et internationaux pour exiger la levée des mesures coercitives illégales imposées à la Syrie, annonçant l’adoption du 17 avril de chaque année (anniversaire de la Journée de l’évacuation en Syrie) Journée pour hisser les drapeaux syriens au siège des partis arabes.
(La déclaration de la Syrie) intervient à l’issue de la réunion qui s’est tenue ces deux derniers jours à Damas sous le slogan “Oui à l’unité, à la souveraineté et au projet national de la Syrie.. Non à l’embargo et à l’agression contre la Syrie”, avec la participation de représentants de 135 partis arabes à la conférence, de Palestine, Jordanie, Bahreïn, Yémen, Égypte, Mauritanie et Tunisie, Algérie, Soudan et Liban, en plus de la Syrie.
La déclaration de la Syrie a dit : « nous adressons nos remerciements aux frères en Syrie, aux dirigeants, à l’armée et au peuple, et aux camarades du Parti Baas, et notre grande gratitude pour l’accueil généreux des réunions du Secrétariat Général, nous affirmons notre fierté de la rencontre qui nous a été réservée par le Président Bachar Al-Assad, dans laquelle un certain nombre de questions de dimension nationale ont été discutées, exprimant sa confiance dans l’action populaire arabe commune.
La déclaration assurait que le but de la guerre terroriste en cours contre la Syrie depuis 12 ans est de détruire la Syrie et sa position nationale, sa renaissance, économique et sociale, ainsi que son armée de résistance, qui représente un poids dans le champ de conflit avec l’ennemi sioniste.
La déclaration indiquait que malgré l’échec du complot contre la Syrie, l’effondrement du projet hostile et la défaite subie par les réseaux terroristes et leurs opérateurs, les pays agresseurs vivent toujours dans les illusions de leurs complots et aventures, en encourageant les milices et des groupes séparatistes et terroristes de porter atteinte à l’intégrité territoriale de la Syrie, ainsi que d’imposer des mesures coercitives unilatérales et le vol de ses richesses pétrolières et alimentaires, à travers la soi-disant (loi César), dans le but d’affamer le peuple syrien inébranlable et d’exacerber ses souffrances.
Les participants à la réunion ont condamné toutes les formes d’agressions contre les terres syriennes et rejeté toute ingérence dans ses affaires intérieures, affirmant le droit de la Syrie de défendre sa terre contre l’occupation et le terrorisme, soutenant sa décision nationale indépendante et exigeant la sortie des forces étrangères illégales de ses terres.
Les participants à la réunion ont souligné que les pays hostiles à la Syrie, qui ont subi une défaite retentissante, sont incapables d’imposer des conditions et des diktats aux Syriens, et ce sont eux la principale raison de leurs souffrances du fait du terrorisme et des sanctions illégales, exprimant leur condamnation des positions des gouvernements américains et européens et de ceux qui les ont suivis, pour leur violation flagrante de la Charte des droits de l’homme, de la Charte des Nations Unies, du droit international humanitaire et des pactes internationaux.
Les participants ont assuré leur rejet, leur condamnation et leur résistance à tout projet séparatiste qui menace l’intégrité territoriale de la Syrie sous quelque nom que ce soit, mettant l’accent sur l’unité de la terre et du peuple syriens, leur soutien aux efforts de l’État pour préserver son intégrité territoriale.
Les représentants des partis arabes ont appelé à prendre des mesures pour assurer la mise en œuvre des résolutions internationales relatives à la fin de l’occupation israélienne des terres arabes occupées et à activer les Conventions de Genève pour faire pression sur la puissance occupante, à se conformer à la volonté de la communauté internationale exprimée dans ses nombreuses résolutions, de se retirer de l’ensemble du Golan syrien occupé.
Les participants ont renouvelé l’appel à l’annulation immédiate de la soi-disant “loi César” et de toutes les mesures similaires, soulignant que briser l’embargo imposé à la Syrie, a toujours été une mission nationale et devenue aujourd’hui une mission humanitaire urgente à la lumière de la catastrophe du tremblement de terre dont souffrent les régions syriennes.
M.Ch.