Vienne-SANA/L’ambassadeur permanent de Syrie auprès du bureau de l’ONU et d’autres organisations internationales à Vienne, Hassan Khaddour, a affirmé que la Syrie est un État partie à la plupart des actes internationaux relatifs à la lutte contre les drogues, leur contrebande et leur usage à des fins non médicales, et qu’elle est soucieuse de prendre des mesures susceptibles d’empêcher leur transfert, leur contrebande ou leur usage à des fins illégales.
Dans un communiqué qu’il a prononcé devant la 66ème session de la Commission sur les stupéfiants (CND) tenue à Vienne, l’ambassadeur Khaddour a dit: ” L’un des principaux défis dont la Syrie fait face dans le cadre de ses efforts pour la lutte contre la drogue sont les mesures coercitives unilatérales imposées par certains pays et les différentes formes de l’embargo qui ont entravé ses efforts et l’ont empêchée d’obtenir la technologie nécessaire pour détecter les réseaux et les lieux de fabrication illégale de Captagon et d’obtenir des équipements avancés pour prendre des mesures efficaces dans la lutte contre la drogue.
L’ambassadeur Khaddour a souligné que la Syrie souffrait depuis longtemps du problème de la drogue traversant ses frontières, précisant que sa position géographique sert de corridor obligatoire pour son transit et sa contrebande entre les pays d’origine et les pays de destination. Il a ajouté : « Ce problème prend de l’ampleur ces dernières années, en raison du contrôle par les réseaux terroristes soutenus par plusieurs pays de certaines zones frontalières, et de l’activité de groupes criminels transfrontaliers, ce qui a créé un climat adéquat au transport, à la contrebande et à la promotion de la drogue et entraîné la disponibilité de revenus financiers importants qui ont contribué au financement de ces réseaux terroristes”.
L’ambassadeur Khaddour a appelé à la conjugaison des efforts internationaux et à une coopération efficace pour faire face à ce danger par le biais de l’échange continu d’informations pertinentes et de la fourniture d’une assistance pour développer les capacités techniques et les équipements de laboratoire que la Syrie n’a pas pu moderniser depuis 2011 en raison des mesures coercitives unilatérales qui lui ont été imposées.
B.D./R.B.