Damas / Le président Bachar al-Assad a reçu aujourd’hui le ministre iranien de l’économie et la finance, Ali Tayebnia.
Le président al-Assad a affirmé que l’agression contre la Syrie a ciblé aussi le côté économique et ce via l’embargo imposé au peuple syrien, assurant dans ce sens que le soutien apporté par des pays amis, dont en particulier l’Iran, avait un grand effet sur le renforcement de la fermeté du peuple syrien.
Le président al-Assad a souligné, à cet effet, l’importance de la poursuite des relations économiques stratégiques entre les deux pays et la nécessité de mettre au point une structure et des mécanismes pratiques de la coopération économique bilatérale.
Pour sa part, le ministre iranien a fait valoir les liens unissant les deux pays dans tous les domaines, exprimant la disposition de son pays à fournir ses expériences dans les domaines du développement, de la technologie et du génie à la Syrie.
Il a indiqué que son pays voit nécessaire de soutenir la Syrie car elle était et restera la partie primordiale dans l’affrontement des projets sionistes dans la région et un facteur essentiel pour le retour de la sécurité et la stabilité.
Répondant à une question posée exclusivement par la TV iranienne sur le changement des positions de certains pays importants hostiles à la Syrie, le président al-Assad a assuré que rester au pouvoir ou le quitter est une question à décider par le peuple syrien seul. « Tout ce qui vient au-delà de nos frontières n’est que des propos qui paraissent et disparaissent, ce qui importe, c’est qui se passe en réalité », a-t-il précisé.
En ce qui concerne l’appel du chef de la diplomatie américaine John Kerry au dialogue avec le président al-Assad, le président a assuré qu’il faut attendre les actes et c’est là où on décidera.
« Tout changement international qui entre dans ce cadre est positif, mais ce changement commence pas l’arrêt du soutien politique accordé aux terroristes, l’arrêt du financement et de l’envoi de l’Arme et l’exercice des pressions sur les pays européens qui fournissent le soutien logistique et financer aux terroristes, à ce moment-là on peut dire que ce changement est réel », a conclu le président al-Assad.
L.A.