Damas-SANA / Le président Bachar al-Assad a affirmé que la patrie est une maison et sa protection est un devoir sans prendre en compte le type et l’ampleur du défi et des potentiels.
Dans une allocution qu’il a prononcée sur les répercussions du tremblement de terre qui a frappé la Syrie, le président al-Assad a souligné le sentiment “profond et global” de tous les Syriens envers la patrie, Syrie, ainsi que leur grande réaction pour la protéger et sauver leurs frères sinistrés à Alep, Lattaquié et Hama, indiquant que “l’aspect national et humanitaire n’était pas étrange de quiconque parmi nous et que nous l’avons à plusieurs reprises touché pendant la guerre visant la Syrie”.
“Si la guerre avait épuisé de nombreuses ressources nationales et affaibli les potentiels de faire face à davantage de crises, elle aurait également donné à la société syrienne l’expérience et la capacité à agir rapidement et efficacement dès les premières heures du tremblement de terre”, a-t-il dit.
Le président al-Assad a indiqué que “l’ampleur de cette catastrophe et les missions qui nous sont confiées sont beaucoup plus grandes que les potentiels disponibles, mais ce que notre société avait pu faire par ses individus et institutions était également beaucoup plus important que les potentiels disponibles”.
“Ce qui a comblé les points de faiblesse, c’est la réponse haute et rapide par les institutions gouvernementales, les institutions de la société civile, les individus volontaires dans les opérations de sauvetage et les personnes, qui avaient offert des dons, qu’ils soient résidents ou expatriés qui ont tenté de briser l’embargo pour apporter toute aide à leurs frères sinistrés”, a-t-il dit.
Le président al-Assad a indiqué que les aides urgentes qui avaient été envoyées par les pays frères et amis, avaient apporté un soutien important aux efforts nationaux pour réduire les effets du tremblement de terre et sauver de nombreux blessés.
Et le président al-Assad de poursuivre : “Ce qui nous attend durant des mois et des années de défis dans les domaines économiques, sociaux et de services, n’est pas moins important que ce dont nous avons fait l’objet pendant les premiers jours et a besoin de beaucoup de réflexion, de dialogue, d’entraide et d’organisation, dans tous les secteurs nationaux”.
Le président al-Assad a fait savoir que “la situation peut apparaître comme compliquée et qu’il serait difficile de mettre à part chaque raison qui avait causé chaque problème. Par contre, il nous donnerait une occasion pour résoudre les problèmes accumulés de manière cohérente, ce qui signifie qu’il faut passer du traitement des points négatifs dans les circonstances extraordinaires à l’ajout des points positifs du traitement global”.
Et le président al-Assad d’ajouter : “Lorsque les sociétés subissent des tremblements, qu’ils soient géologiques, politiques, militaires, socioculturels ou autres, elles perdent un peu de leur stabilité”.
Le président al-Assad a assuré que l’enthousiasme pour traiter les aspects qui apparaissent dans les crises est nécessaire, à condition qu’il s’appuie sur la sagesse, la maturité et sur des faits, non pas sur les exagérations et les illusions, “donc, cherchons la vérité au lieu de véhiculer la rumeur”, a-t-il précisé.
Le président al-Assad a affirmé qu’il est impossible d’oublier ceux qui s’étaient mobilisés pour défendre la véritable image de notre société aux médias et aux différents réseaux sociaux et qui n’avaient pas permis à l’image déformée, que certaines parties avaient tenté de véhiculer, de porter atteinte à la réputation de la société.
“L’amour et la défense de la patrie par n’importe-qui parmi nous est un devoir qui ne nécessite pas de remerciement”, a-t-il fait noter.
Le président al-Assad a indiqué qu'”à l’ombre de notre douleur et malheur pour les victimes et de notre fierté de notre patrie, il ne faut pas oublier de remercier tous les pays, qu’ils soient arabes ou amis, qui nous ont soutenus dès les premières heures de la catastrophe”.
Le président al-Assad a souligné que “la première chose à apprendre de cette expérience dure, après que nous avons réussi tous ensemble, avec tous nos catégories et secteurs, à surmonter nos circonstances et le manque de potentiels, c’est la croyance en nos propres capacités tellement grandes et la croyance en le fait que c’est notre entraide qui les réactive et que notre dispersion qui les éteint”.
Et le président al-Assad de conclure : “Croyons en Dieu, croyons en la patrie et croyons en la volonté susceptible de faire des miracles en cas de la posséder, pour que la Syrie reste digne par ses citoyens, forte par son histoire, riche par sa dignité et apte par sa détermination”.
A.Ch.