Des témoins de Douma : Les allégations sur une attaque chimique sont injustes

Damas-SANA/ Des témoins de la ville de Douma dans la banlieue de Damas ont affirmé que l’usage présumé d’agents chimiques le 7 avril 2018 dans la ville était une “mise en scène” fabriquée par les réseaux terroristes et leurs commanditaires pour justifier les attaques visant la Syrie, précisant qu’aucun cas de mort à cause de ces agents n’avait été enregistré et que les cas filmés et publiés sur Internet ne confirme aucun usage d’agent chimique.

Dans une conférence de presse tenue par le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés, Hassan Ayoun, médecin des services d’urgences, a dit : “Lorsque j’étais à l’hôpital le jour de l’incident présumé, qui était un jour ordinaire, des informations avaient été données à 13h00, avant quelques heures de l’évènement, sur la nécessité de se préparer à un évènement qui fera de nombreux blessés, ce qui démontre les préparatifs préalables d’une mise en scène fabriquée”.

De son côté, Mumtaz al-Hanach, orthopédiste à l’hôpital de Douma, a fait noter : “Le jour de l’incident présumé, le 7 avril, j’étais dans la salle d’opération, et aucun blessé ou mort à cause d’agents chimiques n’a été enregistrée, ce qui dément l’usage d’armes chimiques, comme les terroristes le prétendaient”.

Pour sa part, Dr Fatima Khanchour, gynécologue, a souligné : “J’étais dans la même zone où l’attaque présumée s’est produite et tout le monde sait qu’en cas de l’usage d’agents chimiques, tous seront atteints. C’était illogique que des personnes données avaient été blessées, alors que d’autres non”.

Répondant à une question posée par la correspondant de SANA, l’avocat Mohammad al-Naassan, a indiqué que les terroristes de la soi-disant “Armée de l’Islam” avaient pris le contrôle de la ville de Douma au début de l’année 2015 et y avaient commis plusieurs massacres.

“Les terroristes de l’Armée de l’Islam ont demandé, un jour avant l’incident présumé, aux habitants de se rendre aux sous-sols et d’y rester pour 48 heures. J’étais à environ 400 mètres du lieu de l’incident présumé et je ne savais qu’il s’était produit que le lendemain sur les réseaux sociaux”, a-t-il indiqué.

Le Cheikh Rateb Naji, Imam d’une mosquée à Douma, a affirmé que : “Nous n’avons vu aucun blessé ou mort, comme les terroristes le prétendaient”.

L.S./ A.Ch.

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