L’ambassadeur Attiya : La Syrie ne reconnaît l’« équipe d’enquête et d’identification » de l’OIAC ni ses rapports, car elle a été créée sur la base de pressions occidentales

Damas-SANA/ Le représentant permanent de la Syrie auprès de l’OIAC à La Haye, l’ambassadeur Milad Attiya a affirmé que la Syrie ne reconnaît pas « l’équipe d’enquête et d’identification » de l’OIAC, ni ses rapports, car elle a été créé sur la base de pressions exercées par les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne et pour des fins particulières, en violation flagrante de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques.

Dans une conférence de presse qu’il a tenue au ministère des Affaires étrangères et des Expatriés, l’ambassadeur Attiya a fait noter : « Nous avons suivi la publication du troisième rapport de la soi-disant « équipe d’enquête et d’identification » de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, qui accuse la Syrie d’avoir utilisé des agents chimiques dans l’incident présumé de Douma le 7 avril 2018 », affirmant que la Syrie ne reconnaît pas l’équipe, ni les rapports qu’elle a publiés précédemment, ni ceux qui seront publiés ultérieurement, parce qu’elle a été créée sur la base de pressions exercées par les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne et pour des fins particulières, en violation flagrantes du Convention sur les armes chimiques.

Il a indiqué qu’en 2013, la Syrie a ratifié la Convention sur l’interdiction des armes chimiques, et sur la base d’une décision volontaire et stratégique elle a détruit tout son stock d’armes chimiques en un temps record de six mois, en dépit des circonstances difficiles qu’elle vivait. Cela a été confirmé par les Nations Unies et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).

Attiya a souligné que la Syrie a toujours réitéré sa position ferme condamnant l’usage des armes chimiques n’importe où, n’importe quand, par n’importe qui et en toutes circonstances.

Il a indiqué que la Syrie a coopéré avec l’OIAC et facilité les visites de ses équipes dans toutes les régions et les zones qu’elles ont demandé de visiter et a fourni tout le nécessaire pour le succès de ses missions et de son action en dépit des circonstances difficiles imposées par la guerre contre la Syrie, ajoutant qu’il existe de graves violations et défauts dans les méthodes de travail et les enquêtes de la mission d’établissement des faits qui ont affecté la crédibilité de ses rapports.

Et l’ambassadeur Attiya de poursuivre : « La soi-disant “équipe d’enquête et d’identification” ne s’est appuyée dans ses rapports que sur les sources occidentales et les réseaux terroristes tels que le “Front Nosra” et les “Casques blancs”, et ses rapports manquent de preuves objectives et se basent sur des scénarios fabriqués et trompeurs soumis par les services de renseignement occidentaux.

“Le rapport s’appuyait sur des informations fournies par des pays hostiles à la Syrie, certaines autres entités, et des ‘sources ouvertes’ qui sont des médias et des sites de réseaux sociaux gérés par des réseaux terroristes, dont le « Front Nosra », inscrit par le CS sur la liste des entités terroristes.

L’ambassadeur Attiya a fait savoir que les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, la Turquie et le Qatar, ainsi que d’autres pays, ont recouru à publier des communiqués trompeurs et à déformer les faits, et ce sont de fausses accusations visant à augmenter les pressions et à escalader les positions occidentales hostiles à la Syrie, soulignant que ces pays sont les mêmes qui ont mené toute forme d’agression contre la Syrie et soutenu les groupes terroristes, dont « Daech » et le Front Nosra » avec tous les moyens militaires, logistiques, médiatiques et de renseignement, dans une tentative pour détruire l’État syrien.

« Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont lancé, plusieurs jours après l’incident présumé de la Douma, le 14 avril 2018, une agression tripartite barbare sur les territoires syriens sous de faux prétextes et même sans attendre une enquête sur l’incident, et maintenant, ces pays exploitent ce rapport publié par l’Organisation d’interdiction pour justifier leur agression contre la Syrie à l’époque, et pour augmenter la pression politique et imposer plus de sanctions et un siège injuste au peuple syrien pour empêcher la Syrie de poursuivre le processus de reconstruction de ce a été détruite par leur guerre terroriste contre elle » a-t-il fait noter.

L’ambassadeur Attiya a réitéré la réclamation de la Syrie au secrétariat technique de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques de mettre fin à sa partialité pour les positions occidentales et de ne pas publier de rapports de tromperie et similaires à ceux préparés par les pays occidentaux et “Israël” contre la Syrie, afin de préserver sa crédibilité, son professionnalisme, son impartialité et son avenir. 

Répondant à la question de la correspondante de SANA, Attiya a souligné que la mission d’enquête sur l’incident présumé à Douma avait préparé son rapport en 2019. Les experts et techniciens syriens l’ont étudié et réfuté tout ce qu’il contenait et ont trouvé des erreurs techniques très importantes.

 

 

Bulletin français

 

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