Douhan : Les mesures unilatérales imposées à la Syrie y avaient affecté tous les aspects de vie

Damas-SANA/ Au temps où les Etats-Unis et leurs partisans en Europe persistent dans la politique du terrorisme économique, les déclarations et les rapports qui condamnent cette politique et les pratiques de l’embargo et mettent en garde contre leurs grands dangers sur les droits de l’Homme se poursuivent, dont le rapport mis au jour récemment par la responsable aux Nations Unies Alena Douhan, après une visite de 12 jours qu’elle avait effectuée en Syrie.

Douhan, la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les impacts des mesures coercitives sur l’exercice des droits de l’homme, a appelé dans un rapport préliminaire publié à l’issue de sa visite en Syrie, à lever immédiatement les mesures coercitives unilatérales imposées à la Syrie, exprimant son choc face à l’impact énorme et généralisé de ces mesures.

Dans le rapport publié par les Nations-Unis, Douhan a fait noter que les mesures unilatérales et les fortes pressions économiques qui en résultent avaient atteint tous les aspects de vie et les secteurs en Syrie, dont le pétrole, le gaz, l’électricité, le commerce, la construction, la santé, l’enseignement et la culture, indiquant que ces mesures avaient entravé les efforts déployés pour le rétablissement économique et la reconstruction.

Elle a qualifié la poursuite de l’imposition des mesures unilatérales contre la Syrie de « crimes contre l’humanité ».

Douhan a évoqué les campagnes de pression, menées par certains Etats contre chaque partie qui travaille avec les institutions publiques syriennes où participe à la reconstruction en Syrie, affirmant qu’elles se contredisent avec le droit international.

Elle a mis l’accent sur les répercussions dangereuses résultant des restrictions commerciales imposées à la Syrie, et aux sociétés étrangères qui travaillent avec elle.

Concernant les impacts des mesures coercitives indirectes imposées à la Syrie, Douhan a abordé dans son rapport les séquelles directes sur la plupart des secteurs, dont l’incapacité de nombreux Syriens à accéder à la nourriture, à l’eau, à l’électricité, au carburant, au transport et aux soins de santé nécessaires, ainsi que la grave pénurie de médicaments et de matériel médical spécialisé.

Elle a insisté sur le fait que les tentatives de légaliser les sanctions unilatérales est contraire au principe de diligence raisonnable du droit international, précisant que les mesures unilatérales sont imposées à la Syrie pour faire pression sur l’Etat, et ne peuvent pas être justifiées.

Douhan a conclu en appelant les pays qui imposent des mesures coercitives unilatérales à la Syrie à les lever immédiatement et à respecter, en vertu de la Charte des Nations Unies, les principes et les règles du droit international, dont les principes de la souveraineté, le principe d’indépendance politique et celui de la non-ingérence dans les affaires intérieures des États.

 

L.S./ L.A.

 

 

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