Damas-SANA/ Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a affirmé que couper l’eau aux citoyens de Hassaké, par l’occupant turc ou par des réseaux terroristes qui lui sont affiliés, cela reste un crime de guerre et un crime contre l’humanité au regard du droit international humanitaire, qui implique à la communauté internationale d’agir pour l’arrêter immédiatement.
Sur son compte Twitter, le ministère a dit : « Couper l’eau aux citoyens de Hassaké et à d’autres villes syriennes pendant plus de 50 jours est un acte inhumain et immoral, et qu’il soit commis par l’occupant turc ou par des réseaux terroristes, cela reste un crime de guerre et un crime contre l’humanité au regard du droit international humanitaire ».
Le ministère a ajouté que les condamnations ne suffisent plus, mais que la communauté internationale doit agir pour arrêter immédiatement ces pratiques, d’autant plus que leur poursuite entraînera des catastrophes humaines et des épidémies.
Il est à noter que l’occupant turc et ses mercenaires des groupes terroristes poursuivent, pour le 50e jour consécutif, leurs violations et leurs attaques contre la station d’eau d’Allouk dans la banlieue de Ras al-Aïn et les réseaux électriques qui l’alimentent, et ils contrôlent le pompage de l’eau vers la ville de Hassaké et ses environs, ce qui a privé les habitants d’eau et aggravé leurs souffrances.
Par contre, les mesures gouvernementales continuent d’alléger les souffrances de la population, puisque l’Etablissement d’eau, en coopération avec des organisations internationales et des ONG, transfère l’eau potable au centre-ville et remplit les réservoirs répartis dans les rues, en plus de l’utilisation de 14 stations de dessalement à l’intérieur du centre de la ville de Hassaké.
R.Khallouf / M.Ch.