Damas-SANA/ Encouragée par le ministère de l’Agriculture et de la Réforme agraire et soutenue par le Trust syrien pour le Développement, la culture de la Rose damascène connaît une expansion croissante en cultivant de nouvelles superficies dans la plupart des gouvernorats, vu sa rentabilité économique gratifiante.
Le directeur de la Production végétale au ministère de l’Agriculture et de la Réforme agraire, Ahmad Haider, a déclaré au correspondant de Sana que les superficies cultivées de la rose damascène en Syrie s’élèvent à 350 hectares environ, réparties sur 265 hectares dans le gouvernorat de la banlieue de Damas, notamment dans les villages de Marah, Rankous, Qastal, Arneh, Rimeh, Assal al-Ward, Talfita et Yabroud, ce qui constitue 70% de la superficie totale.
A Alep, les superficies cultivées sont de 65 hectares réparties à Neirab, Oran, Baraa et Deir Hafer, et elles constituent 19 pour cent de la superficie cultivée au niveau de la Syrie, alors qu’elles atteignent 20 hectares dans les gouvernorats de Hama, Homs, Soueidaa et Lattaquié, ce qui constitue 5% des superficies cultivées qui ne cessent de s’étendre.
En ce qui concerne les zones cultivées de la Rose damascène, Haidar a indiqué que le ministère, en coordination avec le Trust syrien pour le développement, procède à la réforme des terrains qui peuvent être s’étendre, expliquant que ces zones s’élèvent à 4110 hectares dans la banlieue de Damas, dont environ 500 hectares ont été cultivés.
Haidar a souligné qu’il existe un futur plan pour la culture de 10000 dunoms d’ici cinq ans, à compter de début 2023, tout en élargissant les projets et en encourageant leur culture dans d’autres gouvernorats.
Raghda Bittar