Damas affirme que la lutte contre le terrorisme mondial exige une coopération internationale réelle

Madrid-SANA/ La Syrie a affirmé que la lutte contre le phénomène du terrorisme mondial exige une coopération internationale réelle et une mise en œuvre de toutes les résolutions internationales ad-hoc, dont au premier rang la stratégie globale des Nations Unies de la lutte contre le terrorisme, mettant l’accent sur la nécessité que la priorité est à la direction nationale des efforts antiterroristes, et au respect de la souveraineté des États.

Dans un communiqué lu hier devant la Conférence de haut niveau des Nations Unies sous le titre : « Pour un avenir sans terrorisme… Renforcer la fermeté de la société civile grâce à l’état de droit et aux droits de l’homme », le Chef de la mission syrienne à Madrid, Samir al-Qassir, a fait savoir que l’un des détachements de la guerre terroriste continue contre la Syrie est le phénomène du recrutement de terroristes étrangers en utilisant des technologies de communication via les réseaux sociaux à des fins criminelles, de sorte qu’aujourd’hui, il y a plus de 60 mille d’entre eux se trouvent dans plusieurs centres de détention illégaux contrôlés par des milices séparatistes terroristes, dans des conditions humanitaires épouvantables et d’autres violations flagrantes des droits de l’homme.

Al-Qassir a indiqué que les efforts déployés par l’État syrien pour rétablir son autorité, vider les camps de détention des détenus et mettre fin à la souffrance et aux conditions inhumaines dans lesquelles ils vivent sont entravés du fait de la dérobade de certains pays à leurs obligations légales d’accueillir leurs terroristes et leurs familles, leur demander des comptes et les réintégrer.

« Il est impératif de souligné que certains pays ont recouru à des politiques qui s’élèvent au niveau du terrorisme économique, en imposant des mesures coercitives unilatérales illégales contre certains peuples, dont le peuple syrien, qu’ils privent de ses besoins de base, dans une violation flagrante de la Charte des Nations Unies et des droits de l’homme » a-t-il expliqué.

Et al-Qassir de poursuivre : « L’État a pris l’initiative d’élaborer des plans et des programmes pour assécher les sources de la pensée extrémiste et sensibiliser les jeunes, notamment par l’adoption de règlements et de réconciliations globaux comme moyen de les réintégrer dans la société et de les faire retourner à la vie normale ».

Il a réitéré l’affirmation de la Syrie sur la nécessité de soutenir le renforcement des capacités et l’assistance technique dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et des efforts nationaux visant à consolider l’état de droit et à réaliser les priorités de développement durable.

Et al-Qassir a conclu en faisant noter que la Syrie œuvre pour développer ses législations nationales de sorte qu’elles soient capable de faire face aux défis qu’avait connus le pays durant 10 années, et aux différentes formes des crimes commis par les groupes classés comme terroristes sur les listes du Conseil de sécurité, surtout les deux réseaux terroristes de ‘’Daech’’ et du ‘’Front Nosra’’, et les entités qui leurs sont liées, et de façon garantissant le respect des droits de l’homme en appliquant ces législations dans la lutte contre le terrorisme.

 

L.S./ L.A.

 

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