Ala : La ligne hostile de la mission d’établissement des faits en Syrie la rend non-professionnelle

Genève-SANA / L’ambassadeur permanent de la Syrie auprès de l’ONU et des organisations internationales à Genève, Hussam Eddine Ala, a affirmé que la ligne hostile adoptée par la mission d’établissement des faits en Syrie et le refus d’admettre son droit de libérer ses territoires et de protéger son peuple des pratiques de l’occupant et des crimes des groupes terroristes, rendent les rapports de la mission « non-professionnels et non-objectifs ».

Dans un communiqué qu’il a lu aujourd’hui sur l’article 4 (rapport de la mission d’établissement des faits en Syrie ) lors de la 48e session du Conseil des droits de l’homme, Ala s’est étonné de l’insistance par les mécanismes du Conseil sur l’ignorance des attaques américaines, turques et israéliennes contre les Syriens et sur le soutien apporté aux groupes terroristes qui tuent les Syriens et aux milices qui menacent l’unité de la Syrie et qui volent ses ressources naturelles.

Ala a indiqué que le régime turc en recourant aux eaux comme moyen d’extorsion et comme arme contre les civils et en menaçant la vie de millions de Syriens en réduisant le flux de l’Euphrate et en arrêtant le pompage d’eau de la station d’Alouk à la ville de Hassaké et à ses environs impose une sanction collective s’élevant au niveau de crime contre l’humanité.

Ala a fait savoir que les mesures économiques coercitives et unilatérales visant la Syrie et qui infligent de grande souffrance à ses citoyens nuisent à leurs conditions de vie et aux efforts de rétablissement de la crise et entravent le retour des réfugiés et des déplacés, ainsi que l’action des Agences humanitaires internationales.

Ala a fait noter que la déformation délibérée des faits quant à la situation à Daraa ne constitue qu’encouragement aux groupes terroristes dont les crimes avaient visé les civils et les militaires et qui avaient coûté la vie à 18 présidents de municipalité et à des dizaines de civils et de militaires.

Et Ala de poursuivre : « Le retour des habitants à leurs villes et villages après la cessation de la présence armée et la stabilisation par l’Etat de plusieurs zones démontrent la ligne adoptée par le gouvernement qui a adopté la retenue et qui s’est attaché à la vie des civils et à leurs propriétés ».

Ala a affirmé que le fait d’aborder les allégations relatives aux armes chimiques dans le rapport de la mission n’a rien à voir avec ses prérogatives et avec le mandat du Conseil des droits de l’homme qui l’avait créée, indiquant que la Syrie rejette ces allégations et qu’elle avait auparavant clarifié sa position à cet égard dans les forums concernés.

A.Ch.

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