Le président al-Assad : Une grande partie de la bataille du cours de change en Syrie est une guerre psychologique

Damas-SANA / Le président Bachar al-Assad a présidé aujourd’hui la séance hebdomadaire du Conseil des Ministres, lors de laquelle il a donné un aperçu exhaustif sur un certain nombre de sujets relatifs aux questions de services qui intéressent le citoyens et aux formes de contact permanent et nécessaire demandées aux Ministres pour servir le citoyen.

Le président al-Assad a fait allusion aux mesures, législations et lois promulguées récemment pour alléger la souffrance du citoyen en vue de démontrer l’inexistence de l’impossible, disant : « Si nous ne sommes pas en mesure de résoudre tous les problèmes, nous pourrions résoudre une partie des problèmes, et si nous ne pouvons pas régler un problème donné, nous pourrions résoudre d’autres problèmes dans le but d’alléger la souffrance du citoyen ».

Le président al-Assad a précisé que l’un des exemples de ces mesures est la bataille du cours de change, « dans laquelle nous avons réalisé des accomplissements inédits », a-t-il précisé.

« La question du cours de change n’est pas procédurale, mais elle est plus vaste, puisqu’il y a des spéculateurs et des profiteurs et il y a une bataille conduite de l’extérieur », a-t-il dit.

Le président al-Assad a indiqué que les outils des ennemis dans cette bataille sont clairs et que la majeure partie des batailles menées dans le cours de change en Syrie est une guerre psychologique, comme c’est le cas pour n’importe quelle autre guerre, faisant noter : « Il faut faire face à ce type de bataille par la sensibilisation des gens sur le fait que ce qui se passe actuellement pour le cours de change n’est point moins important que la bataille militaire pour la stabilité du pays. Il faut traiter avec ce sujet comme s’il était une bataille et si le citoyen ne se tient pas aux côtés des institutions de l’Etat dans cette guerre, celles-ci échoueront quelles que soient les mesures ».

Quant à la nécessité du contact permanent entre le groupe gouvernemental et le citoyen, le président al-Assad a dit : « Le Ministre n’est pas uniquement un titulaire d’un poste, mais il est une personnalité politique, donc il doit être présent entre les gens et les contacter ».

Le président al-Assad a indiqué que la politique de mutisme suivie durant certaines périodes par les responsables se contredit avec ce rôle et que la valeur du travail disparaît en cas d’absence du contact avec les gens.

A propos du problème de la hausse de prix, le président al-Assad a fait savoir que le problème réside dans la grande hausse de prix et que la hausse de prix du cours de change le matin ne justifie pas la hausse de prix le soir, « c’est un point principal injustifiable et inacceptable avec lequel il faut traiter fermement », a-t-il précisé.

Et le président al-Assad de poursuivre : « Le Ministère du Commerce intérieur doit intervenir fortement et adopter une nouvelle loi en vue de prendre des sanctions dissuasives ».

Le président al-Assad a souligné qu’il est impossible d’interdire la corruption, le chaos et le déséquilibre dans le sujet de la distribution de denrées directement aux citoyens, sans l’informatisation des services et de la distribution, assurant que le paiement électronique constitue l’un des services électroniques qui allèguent la souffrance des citoyens et qui luttent contre la corruption.

Le président al-Assad a enfin abordé la question du coronavirus en qualifiant de « bonnes » les mesures prises l’années passée par rapport aux circonstances dont la Syrie fait l’objet.

Et le président al-Assad d’ajouter : « Mais, actuellement nous souffrent du manque de respirateurs artificiels, nous en tant qu’institutions concernées, nous tenterons de les assurer à un nombre plus important , mais même dans les pays les plus développés, ils sont parvenus à une étape où ils n’ont pas pu assurer de respirateurs artificiels aux nombres accrus de cas infectés. Donc, il faut poursuivre la sensibilisation des citoyens à assumer, après que l’Etat ait fait son devoir, la responsabilité la plus importante, car en cas d’absence de la conscience publique et des mesures préventives, il est impossible d’éviter une grande crise ».

A.Ch.

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