Sabbagh : Certains pays ignorent les effets catastrophiques des mesures coercitives visant la Syrie

New York 29-3-SANA / L’ambassadeur permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bassam Sabbagh, a affirmé que certains pays membres du Conseil de sécurité ignorent délibérément les effets catastrophiques des mesures coercitives illégales qu’ils imposent au peuple syrien, ce qui démontre qu’ils n’envisagent pas l’action humanitaire en Syrie, mais la réalisation des objectifs politiques en y exploitant la situation humanitaire.

Lors d’une séance tenue aujourd’hui par le Conseil de sécurité via la vidéoconférence, Sabbagh a indiqué que les pays mentionnés continuent à exploiter le Conseil de sécurité en vue de politiser l’action humanitaire en Syrie et œuvrent pour y diffuser la vision sélective de la situation humanitaire.

Sabbagh a fait savoir qu’il vaut mieux que le Conseil de sécurité se tienne contre toute partie qui prive les Syriens de leurs potentiels économiques, dont ils ont besoins et réclame aux Etats-Unis de mettre fin à l’occupation des territoires syriens et au soutien aux milices séparatistes et d’arrêter le pillage des richesses syriennes.

« Le Conseil de sécurité doit également réclamer au régime turc de retirer ses forces des territoires syriens et de mettre fin au soutien aux réseaux terroristes et aux entités qui leur sont affilées », a-t-il poursuivi.

Sabbagh a souligné que le monde entier réalise aujourd’hui que de tels communiqués font partie de la campagne visant à tromper l’opinion publique dans le but de la convaincre que ces pays n’ont rien à voir avec ce qui se passe en Syrie après plus de dix ans de la guerre terroriste qui la vise.

Sabbagh a précisé que les positions de certains pays, notamment les Etats-Unis, ne contribuent pas à l’amélioration de la situation humanitaire en Syrie, indiquant que l’incarnation du langage de l’imposition des diktats, que la répétition du refus et des conditions pour lancer la reconstruction, que l’ignorance des appels à la levée des mesures coercitives et que l’entrave du retour des personnes déplacées, sont des paramètres qui ne contribuent pas à l’enracinement des circonstances appropriées en vue de parvenir au règlement politique et au rétablissement de la sécurité et de la stabilité en Syrie.

Il a en outre réaffirmé que le centre de l’action humanitaire en Syrie est Damas, non-pas tout autre pays dans les pays voisins ou ailleurs.

Sabbagh a fait noter que la Syrie, partant de son engagement à faire parvenir les aides humanitaires à toutes les régions, y compris via les frontières, insiste sur l’importance des couloirs humanitaires ouverts en coopération avec les amis russes, dont celui ouvert récemment à Saraqeb.

Et Sabbagh de conclure : « La Syrie dénonce l’interdiction par les réseaux terroristes aux citoyens à Idleb de sortir via les couloirs humanitaires, ouverts par la Syrie en coopération avec les amis russes, condamne les actes qu’ils commettent en les prenant comme boucliers humains et considère que l’ignorance délibérée par certaines parties de ces pratiques, qui représentent une transgression du droit humanitaire international, comme poursuite du contrôle des réseaux terroristes d’Idleb ».

A.Ch.

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