Agence Arabe Syrienne Informations S A N A
Related Articles
New York-SANA/Le représentant permanent de la Syrie auprès des Nations unies, Bachar Jaafari, a réaffirmé que certains gouvernements occidentaux refusent de reconnaître le fait établi que la Syrie avait rempli toutes ses obligations en ce qui concerne son adhésion à la Convention sur les armes chimiques et détruit tout son stock depuis 2014.
Lors d’une session du Conseil de sécurité, Jaafari a indiqué que la Syrie avait confirmé à plusieurs reprises qu’elle n’avait utilisé et n’utilisera pas d’armes chimiques et qu’elle est déterminée à coopérer avec l’Organisation d’interdiction des armes chimiques, son secrétariat technique et avec l’équipe d’évaluation de la déclaration initiale pour régler les questions en suspens afin de clôturer définitivement ce dossier dès que possible.
« A cette fin, la Syrie a soumis le 16 septembre dernier son 82ème rapport mensuel au Secrétariat technique sur les activités liées à la destruction des armes chimiques et de leurs installations de production, et l’accord de coopération tripartite entre la Syrie, les Nations unies et l’Organisation d’interdiction a été prolongé de six mois, à compter du 30 septembre dernier”, a-t-il fait savoir.
Jaafari a souligné que la coopération de la Syrie s’est heurtée à l’escalade continue par les pays occidentaux en propageant des mécanismes illégaux qui avaient été adoptés en violation de la loi et des dispositions de l’accord d’interdiction.
Jaafari a exprimé le regret de la Syrie devant la transformation de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, qui avait remporté le prix Nobel de la paix en 2013 en reconnaissance de son travail d’élimination des armes chimiques, notamment en aidant la Syrie à se débarrasser de son stock de produits chimiques, en un simple outil entre les mains d’une poignée de pays occidentaux pour cibler des pays spécifiques, y compris la Syrie.
Jaafari a réitéré l’appel de la Syrie aux pays membres de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) de faire entendre leur voix contre la politisation de la mission de l’organisation et de s’employer à remédier à la politisation et aux graves lacunes de son travail qui seront susceptibles de saper le statut et la crédibilité de l’organisation.
Raghda Bittar
