New York-SANA / L’ambassadeur permanent de la Syrie à l’ONU à New York, Bachar Jaafari, a réclamé au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, d’intervenir immédiatement et de déployer tout effort dans le but d’arrêter le crime commis par le régime turc qui avait coupé l’eau potable à Hassaké et dans sa banlieue et qui en avait privé environ un million citoyens syriens.
Dans un appel téléphonique qu’il a fait aujourd’hui avec le Secrétaire général de l’ONU, pour lui faire part de la situation tragique dans la ville de Hassaké et ses banlieues à cause de la coupure d’eau potable par le régime turc, Jaafari a affirmé que ce comportement hostile turc de couper l’eau potable à Hassaké constitue un « crime de guerre et un crime contre l’humanité ».
Jaafari a fait savoir que les forces d’occupation turques avaient utilisé l’eau comme arme contre les civils et avaient privé plus d’un million civils des habitants de la ville de Hassaké et de ses banlieues de l’eau potable en coupant d’une manière « délibérée et répétée », pour 15 fois et pour plusieurs jours, de l’eau potable à partir de la station d’Alouk et des puits qui l’alimentent afin de les sanctionner pour leurs positions soutenant le gouvernement et rejetant l’occupation turque.
De son côté, Guterres a dit qu’il a une idée sur la situation à Hassaké et qu’il avait chargé le groupe de l’ONU en Syrie et son émissaire spécial, Geir Pedersen de faire tout ce qui est nécessaire en vue de traiter cette question, de garantir son règlement dès que possible et de faire parvenir de l’aide humanitaire aux personnes sinistrées jusqu’à la remise en fonction de la station de pompage à Alouk.
A.Ch.