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La Haye-SANA/ L’ambassadeur permanent de la Syrie à l’OIAC, Bassam Sabbagh a affirmé que la République arabe syrienne considère que la décision adoptée hier par le Conseil exécutif de l’organisation sur l’usage présumé d’armes chimiques dans la zone de Lattamena à Hama en mars 2017 est politisée et vise un État qui est membre de l’organisation et qui fait partie de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques pour réaliser des objectifs politiques et des agendas bien connus, et une décision partiale à un certain nombre de pays qui avaient œuvré depuis plusieurs années sur un projet hostile à l’Etat syrien.
Dans une allocution qu’il a prononcée au terme du vote lors des travaux de la 64e session du Conseil, l’ambassadeur Sabbagh a souligné que cette décision avait été adoptée sur la base de la tromperie et en s’appuyant sur des conclusions trompeuses et fausses d’une équipe créée d’une manière illégale et qu’elle se contredit avec les dispositions de la Convention.
Sabbagh a fait savoir que cette décision adresse un message erroné parce qu’elle encouragera les groupes terroristes à mener davantage de “mises en scène chimiques” fabriquées pour accuser l’armée arabe syrienne, au lieu d’œuvrer pour mobiliser les efforts internationaux afin d’éradiquer ces groupes et stabiliser la Syrie.
Sabbagh a ajouté que cette décision donnera aux États-Unis, au Royaume-Uni et à la France de nouveaux prétextes pour commettre davantage d’agressions contre la Syrie et causer l’effusion de sang des Syriens innocents du fait de cette politique agressive.
Sabbagh a enfin remercié les pays qui n’avaient pas soutenu cette décision et avaient refusé toutes les formes des pressions exercées sur eux, dans le but de protéger l’organisation et d’appliquer la Convention.
R.F.
