New York – SANA / Le vice-président du Conseil des ministres, ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Walid al-Mouallem, a affirmé le refus de la Syrie de toute ingérence étrangère dans l’action du comité de la Constitution et de la fixation d’un calendrier pour son travail, faisant savoir que la Syrie ne veut pas discuter d’une Constitution déjà préparée, mais elle veut la formuler, article par article, vu que cette constitution déterminera son avenir.
Dans une interview accordée à la chaîne «Russia Today », en marge des réunions de la 74e sessions de l’Assemblée générale de l’ONU, Mouallem a dit : «Nous n’accepterons pas d’aller vers une nouvelle constitution, Il fait examiner la constitution actuelle qui a été approuvée par le peuple par un référendum. Mais si nous n’avons pas convenus à un consensus avec l’autre partie, nous discuteront d’une autre constitution qui ne sera pas déjà préparée».
Il a ajouté que la fixation d’un calendrier pour le travail du comité précipitera la formulation de la constitution qui fixera l’avenir des générations, c’est pour cela que la Syrie veut formuler une constitution claire et moderne sans précipitation.
En ce qui concerne la situation à Idleb, Mouallem a souligné que le régime turc n’a pas rempli ses engagements inclus dans les ententes d’Astana et l’accord de Sotchi, ce qui a permis aux terroristes de s’emparer de 90% du gouvernorat d’Idleb, affirmant la détermination de la Syrie à libérer tout le gouvernorat et tous les territoires syriens du terrorisme et de la présence étrangère illégitime.
Passant aux prétentions du secrétaire d’Etat américaine Mike Pameo sur l’usage par l’armée arabe syrienne de l’arme chimique dans sa guerre contre le terrorisme, Mouallem a indiqué que ces allégation ne sont qu’une tentative d’exporter leurs problèmes internes, de tromper l’opinion publique américaine sur l’usage de l’arme chimique et de porter atteinte aux succès réalisés par la Syrie aux niveaux politique et militaire.
Quant aux relations syro-russes, Mouallem les a qualifié d’«enracinées et stratégiques », exprimant son souhait que les relations économiques entre les deux pays arrivent au niveau de celles politiques et militaires.
Questionné sur le changement dans les positions occidentales envers le retour des relations avec la Syrie, Il a estimé que de nombreux pays européens le désirent, mais ils craignent la colère américaine.
L.A.