New York-SANA / L’ambassadeur permanent de la Syrie à l’ONU, Bachar Jaafari, a affirmé que des pays membres permanents continuent à abuser des mécanismes de l’ONU afin de politiser la situation humanitaire en Syrie et à l’utiliser comme outil dans une campagne hostile visant à la déstabiliser et à soutenir le terrorisme.
Lors d’une séance tenue par le Conseil de sécurité, Jaafari a indiqué que l’amélioration de la situation humanitaire en Syrie et la confrontation des difficultés dont souffrent les Syriens impliquent l’engagement complet au respect de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale de la Syrie et le soutien à ses efforts dans la lutte contre ce qui est resté des réseaux terroristes.
Jaafari a souligné la nécessité de mettre fin à la présence des forces étrangères illégales sur les territoires syriens et aux crimes de guerre perpétrés par la « Coalition internationale » illégale.
Et Jaafari de poursuivre : « Il faut annuler immédiatement les mesures coercitives et unilatérales qui ont considérablement influé sur la vie des Syriens et entravé son obtention de leurs besoins de première nécessité.
Jaafari a indiqué que les réseaux terroristes à Idleb continuent à prendre les civils comme des boucliers humains et ouvrent pour le 7e jour consécutif le feu sur eux pour interdire leur évacuation via le corridor d’Abou Dhouhour et leur orientation vers les zones libérées par l’armée du terrorisme.
« Les groupes terroristes, soutenus par les forces d’occupation américaines, rejettent l’autorisation aux résidents du camp de Rukban de le quitter et s’emparent par force la grande partie des aides humanitaires pour les transporter à leurs QG dans la zone de Tanf », a-t-il dit.
Jaafari a fait savoir que la Syrie poursuit la collaboration avec les partenaires dans l’action humanitaire et fait de grands efforts à cet égard.
Il a affirmé que la Syrie rejette le projet de résolution soumis par certains pays, parce qu’il ignore les raisons principales de la crise humanitaire, qu’est le terrorisme soutenu internationalement et la présence illégale des forces étrangères.
Jaafari a fait noter que le projet de résolution avait ignoré la nécessité d’exclure les réseaux terroristes de la cessation des hostilités, d’une manière se contredisant avec les accords d’Astana et de Sotchi.
Jaafari a assuré que les pays qui avaient soumis le projet de résolution sont hostiles à l’Etat syrien et sont impliqués dans les efforts de certains pays afin de déstabiliser la région au profit de l’occupant israélien.
A.Ch.