Damas-SANA / L’ambassadeur permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bachar Jaafari, a affirmé que la politique de certains gouvernements d’imposer des mesures coercitives unilatérales à la Syrie, entraver la reconstruction, commanditer le terrorisme et de protéger l’occupant israélien dans le Golan syrien occupé, empêchent l’exécution de l’agenda de développement durable 2030.
Dans un communiqué qu’il a lu devant le Forum politique de haut niveau pour le développement durable et la réunion à haut niveau du Conseil économique et social (ECOSOC), Jaafari a affirmé que la position “de principes” de la Syrie à l’égard de l’agenda de développement durable 2030 s’accorde avec l’évaluation du secrétaire général de l’ONU qui l’a donnée à plusieurs occasions.
Jaafari a fait savoir que la Syrie croit toujours que « l’autonomisation des gens et l’égalité » et que le règlement durable des défis impliquent la concentration sur la création des offres d’emploi juste via une approche internationale et onusienne se basant sur la construction de la véritable confiance entre les gouvernements et sur le respect mutuel de la souveraineté nationale.
Jaafari a indiqué que le gouvernement syrien avait déployé tout effort pour élaborer le 1er rapport national sur le développement durable, publié en avril 2019.
Il a ajouté que le rapport national sur le développement durable, constituera un pas fondamental dans l’élaboration des plans et des rapports nationaux ultérieurs dans le domaine de l’exécution de l’agenda 2030 et du lancement du processus de développement.
“Comment la Syrie, qui traverse des circonstances extraordinaires, mérite du système onusien un intérêt particulier, peut surmonter les obstacles fondamentaux pour réaliser le développement dans trois dimensions, lesquels sont dus aux politiques de certains gouvernements d’imposer des mesures coercitives unilatérales à la Syrie, d’entraver la reconstruction, de commanditer le terrorisme et de protéger l’occupant israélien dans le Golan syrien occupé? », s’est-il interrogé.
“Quatre ans après l’adoption de l’agenda 2030, nous constatons que certaines parties internationales dévient vers la sélectivité afin de mettre en échec ou d’ignorer les principes et les objectifs principaux de cet agenda”, a ajouté Jaafari.
R.F. / A.Ch.