Damas-SANA/Le gouvernement syrien s’efforce de soutenir et de développer les zones franches syriennes en tant que carte importante pour renforcer l’économie nationale et de reprendre leurs activités, qui étaient grandement affectées par les mesures du siège économique imposé à la Syrie.
Neuf zones franches existent en Syrie qui sont réparties à Damas et à Lattaquié, deux dans chaque gouvernorat, une à Tartous, à Alep, à Hassaké, à Homs et à Daraa.
Les recettes des zones franches pour l’année en cours ont réalisé un bond spécifique jusqu’à la fin du mois de mai dernier, réalisant 2,18 milliards de livres syriennes, contre1,75 milliard de livres syriennes pendant la même période de l’année passée, soit une augmentation de 430 millions de livres syriennes, due principalement à l’augmentation de la demande sur l’activité de service dans l’établissement, branche de Damas, et à l’activité commerciale dans la branche de Tartous, en raison de l’augmentation du stockage des produits stratégiques dont le pays a besoin, comme le blé, le sucre, les Huiles Végétales, le bois et le fer, à ajouter le développement croissant du mouvement des véhicules dans les zones franches du littoral syrien et de manière acceptable à Adra après le redémarrage du travail d’investissement dans cette zone.
Les importations se sont élevées à 23,6 milliards de livres syriennes jusqu’à la fin du 31/5/2019, tandis que les exportations ont atteint 19,5 milliards de livres syriennes.
Le capital investi est de 751 millions de dollars, appartenant à 967 investisseurs, assurant 6470 offres d’emploi.
L’Etablissement avait récemment annoncé la carte des investissements disponibles dans la zone franche d’Adra après avoir traité la situation des investisseurs ayant bénéficié du décret N° 142 de 2018 en leur accordant des exemptions pendant la période où la zone franche était hors service pour les encourager à continuer à investir dans cette zone franche.
Dans le cadre de ses efforts pour développer ses travaux et pour simplifier ses procédures, l’Etablissement a assuré les réseaux sociaux et élaboré un projet pour le développement des programmes disponibles en vue d’automatiser totalement le travail d’investissement pour réaliser le contact direct entre les investisseurs et les Secrétariats des Douanes existant dans les zones franches.
R.Bittar