L’ambassadeur Ala : La Syrie réclame au CDH de s’écarter de la sélectivité dans le traitement avec les défis relatifs à la protection des droits de l’homme

Genève-SANA / L’ambassadeur permanent de la Syrie à l’ONU et aux autres organisations internationales à Genève, l’ambassadeur Hussam Eddine Ala, a affirmé que les pressions exercées par les Etats-Unis et leurs alliés pour annuler le chapitre 7 de l’ordre du jour des travaux du Conseil des droits de l’homme « CDH » en vue de protéger l’entité d’occupation israélienne pour qu’elle ne soit pas mise en examen à cause de ses violations du droit de l’homme en Palestine occupée, dont al-Qods est, et le Golan syrien occupé reflètent le niveau inédit du double critère et de l’hypocrisie.

Dans une allocution qu’il a prononcée lors de la 40e session du Conseil des droits de l’homme « CDH », l’ambassadeur Ala a indiqué que ces pressions encouragent publiquement l’entité israélienne afin qu’il poursuive l’enracinement de son occupation de la Palestine et du Golan syrien et la soutiennent dans ses tentatives non-juridiques visant à obtenir la reconnaissance pour l’annexion du Golan syrien occupé d’une manière transgressant les résolutions du Conseil de sécurité y relatives, dont la résolution N°497 de l’an 1981 qui affirme que la décision de l’entité israélienne sur l’annexion du Golan syrien occupé est nulle.

« La révision périodique prochaine de l’action du Conseil des droits de l’homme doit être adéquate pour améliorer la prestation de l’action du Conseil d’une manière globale et garantir la crise de crédibilité dans les mécanismes internationaux du droit de l’homme à cause de la politisation et du double critère inédits qu’exercent certains pays afin de promouvoir leurs agendas géopolitiques », a-t-il fait noter.

Ala a assuré que la poursuite de l’exploitation du Conseil et de ses mécanismes dans la prise pour cible de davantage de gouvernements légitimes sous les slogans de la protection des droits de l’homme et des allégations de la propagation d’une fausse démocratie selon des critères imposés de l’extérieur impute au Conseil une responsabilité morale de la souffrance causée par ces politiques d’intervention dans plusieurs zones dans le monde.

« La Syrie réclame au Conseil de s’écarter de la sélectivité dans le traitement avec les défis relatifs à la protection des droits de l’homme, notamment ceux relatifs à l’impact de l’usage du terrorisme et des mesures coercitives unilatérales contre les pays sur les droits de l’homme et exprime son inquiétude de la détérioration du respect du droit de l’homme des personnes déplacées et des réfugiés et de l’escalade de l’extrémisme et du racisme dans certains pays », a-t-il dit.

A.Chatta

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