New York-SANA / L’ambassadeur permanent de la Syrie à l’ONU, Bachar Jaafari, a affirmé que le soutien humanitaire aux Syriens est impossible sans s’écarter de la politisation des questions humanitaires et cesser le terrorisme qui est la raison principale de leur souffrance.
Lors d’une séance tenue par le Conseil de sécurité sur la situation en Syrie, Jaafari a indiqué que certains pays, dont des membres permanents du Conseil de sécurité, prétendent l’attachement à la situation humanitaire en Syrie, alors qu’ils soutiennent le terrorisme, déploient leurs forces d’une manière illégale en Syrie et déclenchent une guerre après une autre contre elle.
Jaafari a fait savoir que la « Coalition internationale » illégale n’avait pas lutté contre le terrorisme, mais elle l’a investi pour viser les potentiels de l’Etat syrien et perdurer la guerre contre elle.
Il a dit que certains pays, dont certains sont membres permanents du Conseil de sécurité, parachèvent leur terrorisme politique contre la Syrie par un terrorisme économique en y imposant des mesures économiques et coercitives unilatérales.
Jaafari a fait noter que certains pays continuent à entraver le retour des Syriens déplacés à leurs villages après leur libération du terrorisme et lient l’action humanitaire et de développement à des conditions politisées qui se contredisent avec les principes de l’action humanitaire.
« La Syrie réclame d’agir d’une manière sincère avec la question humanitaire conformément aux dispositions de la résolution 46-182 avec l’engagement total à sa souveraineté et avec l’écartement du paramètre étranger », a-t-il fait noter.
Jaafari a indiqué que le gouvernement syrien avait ouvert deux corridors humanitaires en vue d’assurer l’évacuation sécurisée des civils séquestrés dans le camp de Rukban occupé par les forces américaines et où se trouvent des terroristes qui en dépendent.
Il a souligné que la Syrie aspire à la cessation de la souffrance des résidents de Rukban, dont la majorité souhaitent retourner aux zones sous le contrôle de l’Etat, et affirme la nécessité de mettre fin à la présence illégale des forces américaines et des gangs terroristes qu’elles soutiennent.
Jaafari a fait savoir que le Conseil de sécurité doit interdire l’usage de la question des aides humanitaires comme moyen pour déstabiliser les pays ou intervenir dans leurs affaires intérieures, comme c’est le cas actuellement au Venezuela.
A.Chatta