New York / L’ambassadeur permanent de la Syrie à l’ONU, Bachar Jaafari, a assuré que l’ Occident a planifié la guerre contre la Syrie afin qu’elle change ses positions au profit des projets du nouveau Moyen-Orient et de la judaïté d’ « Israël » et pour liquider le droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant.
Lors d’une séance tenue par le Conseil de sécurité sur la situation en Syrie, Jaafari a dit que la guerre contre la Syrie avait été planifiée depuis longtemps en vue d’ « isoler le gouvernement syrien ».
Jaafari a fait noter que la dernière agression d’ « Israël » contre la Syrie parachève ses politiques hostiles et ses tentatives d’apporter un soutien moral aux groupes terroristes après les défaites successives qu’ils avaient subies devant l’armée arabe syrienne.
Jaafari a dit : « La Syrie réclame au Conseil de sécurité de prendre des mesures décisives et immédiates en vue de demander des comptes à « Israël » pour ses crimes qui constituent une transgression de la charte de l’ONU et des dispositions du droit international ».
« L’attachement à la vie des Syriens implique la coopération avec le gouvernement syrien et le soutien à ses efforts afin d’éradiquer le terrorisme », a-t-il fait noter.
Il a indiqué que le gouvernement français avait continué à assurer une couverture politique aux groupes terroristes en Syrie bien qu’ils soient les mêmes qui avaient perpétré l’attentat contre la salle de spectacle du « Bataclan ».
Et Jaafari de poursuivre : « La Syrie continue à œuvrer pour parvenir au règlement politique de la crise par le biais du dialogue inter-syrien, sous une direction syrienne et loin de toute ingérence étrangère en considérant la lutte antiterroriste comme la priorité dans toutes les étapes du processus politique ».
« La Syrie accueille favorablement toute initiative visant à mettre fin à l’effusion de sang des Syriens et contribuant à la sécurisation de toute zone frappée par le terrorisme et elle poursuivra sa guerre contre le terrorisme jusqu’à la libération de tout pouce de ses territoires par le biais des opérations militaires ou des réconciliations », a-t-il souligné.
Jaafari a précisé que l’accord sur Idleb, annoncé hier, est un accord encadré par une durée définie et fait partie des accords précédents sur les zones de désescalade conclus dans le cadre du processus d’Astana depuis l’an 2017.
A. Chatta