Genève / L’ambassadeur permanent de Syrie à l’ONU à Genève, Hussam Eddine Ala, a affirmé que le recours de certains pays à l’imposition d’un embargo ou des mesures coercitives économiques ou financières à autres pays se contredit avec la charte de l’ONU et transgresse le droit international.
Dans un communiqué lu devant la 39e session ordinaire du Conseil des droits de l’Homme destinée à examiner le rapport du Rapporteur spécial sur les effets négatifs des mesures coercitives unilatérales, Ala a fait savoir que la Syrie accueillie favorablement les recommandations du rapporteur qui insistent sur le besoin urgent de lever les mesures coercitives imposées à la Syrie.
Il a ajouté que l’annulation des mesures économiques coercitives contribuera à améliorer la situation humanitaire s’une manière durable et à se transférer de la phase du secours à celle du développement et à faciliter la reconstruction et le retour des déplacés syriens.
Il a affirmé que les droits de l’Homme sont indivisibles, soulignant que ces mesures coercitives unilatérales imposées transgressent tous les secteurs des droits de l’Homme des citoyens des autres pays, notamment le droit du développement.
Il a appelé à demander des comptes à ceux qui pratiquent l’imposition des mesures coercitives et violent les droits de l’Homme dans les pays visés, ce qui peut être un crime contre l’Humanité.
R.F. / L.A.