La Haye / Bassam Sabbagh, ambassadeur permanent de la République arabe syrienne à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques « OIAC » à La Haye, a affirmé que la CIAC représente le cadre juridique que la communauté internationale avait adopté pour traiter avec ce type dangereux des armes de de destruction massive.
Dans un communiqué qu’il a lu devant la 4e session extraordinaire de la 1ère conférence des pays membres de l’OIAC tenue à La Haye, Sabbagh a fait savoir que l’échec des plans tramés par les Etats-Unis contre la Syrie les avaient poussés à exploiter la question d’armes chimiques et à utiliser des agents terroristes en leur fournissant de ces armes pour provoquer des incidents de leur usage pour raviver l’opinion publique mondiale contre le gouvernement syrien et utiliser cette organisation afin de réaliser leurs objectifs.
« L’OIAC souffre depuis l’an 2014 de la politisation pour parvenir dans certaines périodes à la paralysie à cause des tentatives de la dévier de son axe technique et de la transformer en un outil au profit des projets hostiles et des politiques dévastatrices », a-t-il fait noter.
Il a souligné qu’alors que la Syrie avait proclamé sa condamnation absolue de l’usage d’armes chimiques, elle a œuvré avec le secrétariat technique de l’OIAC pour créer un groupe d’établissement des faits pour traiter avec ces allégations, « mais les pays commanditaires du terrorisme sur le terrain syrien ont réussi dès la première visite du groupe d’établissement des faits à dévier sa mission en poussant leurs agents sur terrain de menacer sa sécurité et en entravant directement son travail », a-t-il précisé.
A. Chatta