Jaafari : Les menaces occidentales d’agresser la Syrie ne l’obligeront pas à ne pas repousser toute agression quelle que soit sa source

New York /  L’ambassadeur permanent de la Syrie auprès de l’Onu, Bachar Jaafari, a affirmé que les menaces lancées par des pays occidentaux de mener une agression contre la Syrie ne l’obligeront pas à ne pas préserver sa souveraineté et l’unité de ses territoires et repousser toute agression quelle que soit sa source.

Dans une allocution prononcée hier lors d’une séance du CS consacrée à la situation en Syrie, Jaafari a affirmé que ce sont les Etats-Unis, la Grande –Bretagne et la France qui avaient parrainé le terrorisme en Syrie durant sept ans, et avant en Irak, en Afghanistan et en Libye.

« Les trois pays ont parrainé aussi les réseaux terroristes, tels qu’Al-Qaïda, Taliban, Daech, le Front Nosra, l’Armée de l’Islam, Faylaq al-Rahman et les casques blancs qui est la dernière fabrication des services de renseignements britanniques », a dit Jaafari.

Il a fait savoir que les Etats-Unis refusent jusqu’à présent de détruire son arsenal mais ils donnent les leçons à autrui sur l’élimination des armes chimiques.

Il a souligné que la Syrie, en riposte à la campagne de mensonges, menée par certains pays occidentaux contre elle sur l’usage d’armes chimiques dans la ville de Douma dans la Ghouta orientale, avait adressé une invitation formelle à l’OIAC pour qu’elle envoie une équipe d’enquête à Douma afin d’enquêter sur les allégations précitées.

« La République Arabe Syrienne se félicite de la visite d’une équipe d’enquête, et elle est soucieuse de coopérer complètement avec elle et de lui apporter toute aide pour qu’elle accomplisse sa mission avec professionnalisme, transparence et crédibilité», a assuré Jaafari.

Il a souligné que les auteurs du projet de résolution américain ne cherchent pas à dévoiler  la réalité car cette réalité va les condamner avec leurs agents terroristes sur le terrain.

Il a indiqué que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France avaient avorté le soi-disant mécanisme d’enquête conjoint par leur obstination à politiser son action et à exercer des pressions sur ses chefs», a précisé Jaafari qui a ajouté que “ce que nous voyons aujourd’hui au CS est similaire à ce qui s’était passé un an avant lorsque les Etats-Unis avaient lancé une agression contre la base aérienne de Ch’eyrat en se basant sur des prétextes faibles”.

Il a appelé la plupart des membres du Conseil de sécurité à faire face aux mensonges et à assumer leur responsabilité pour faire  triompher la légalité internationale et protéger la paix et la sécurité dans le monde contre le terrorisme investi par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France pour déstabiliser les pays et décider du sort de leurs populations.

Il a réitéré, enfin, la condamnation par la Syrie de tout usage d’armes chimiques par n’importe qui et sous n’importe quel circonstance ou lieu et son souci de coopérer avec l’OIAC pour dévoiler la vérité.

«Il est de notre devoir national de préserver la souveraineté et l’unité de notre pays et de repousser toute agression quelle que soit sa source, et nous ne permettrons à quiconque de répéter ce qui s’est passé en Irak et en Libye», a conclu Jaafari.

D’autre part et dans un appel téléphonique avec la TV syrienne, Jaafari a qualifié de «pièce de théâtre» ce qui s’est passé au CS.

Il a affirmé que l’Occident avait subi des défaites successives au CS et qu’il ne peut réaliser tout progrès ni au sein de ce Conseil ni par l’usage de l’arme du terrorisme.

«Les pays occidentaux ne veulent pas que la mission d’enquête  relevant de l’OIAC accède à Douma car elle démontrera la fausseté de leurs allégations », a-t-il conclu.

L.A.

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